Recits de marche

Je raconte, vous m'accompagnez ?

30 décembre 2007

Petit retour en arrière, vous m'accompagnez ? C'était le 13/10 à Heinerscheid. Ce village se trouve au Grand Duché de Luxembourg, première localité après les grandes surfaces commerciales de Weiswampach, au pays des éoliennes, moulins à vent des temps modernes. Dès le départ, à la sortie du village, par des chemins de campagne ensuite forestiers, nous descendions vers la vallée de l'Our. Là, dans le fond, un magnifique parcours à l'orée de la forêt, nous faisait serpenter au gré de la rivière. En remontant celle-ci, nous arrivions aux trois frontières, sur la commune d'Ouren. Là une passerelle enjambe l'Our et délimite la frontière entre le Grand Duché et la Belgique, et de l'autre côté c'est l'Allemagne. Tout près, est aménagé un mémorial " Pour une Europe des Citoyens ". L'ensemble de ce site, tout simple, sur les rives de l'Our, a tout pour attirer les amoureux des plaisirs de la nature et de la promenade. En plus, imaginez, fin octobre, par beau temps, les arbres qui commencent à prendre leur teintes d'automne et la quié�tude de l'endroit... ! Ensuite, il fallait bien remonter par un chemin forestier pour gagner le village de Leider et puis retour à Heinerscheid.

Belle marche, dommage la fin un peu longue sur le macadam.

GMN




30 novembre 2007

Les sanglots longs des violons de l'automne... Quel week-end que celui de ce onze novembre ! Vraiment de saison, à ne pas mettre un marcheur dehors, à part les très courageux (ses) bien sur ! En plus pour moi personnellement, c'était un peu comme dans un film avec De Funès, " il tousse, il nifle, il crache ". Et je n'arrivais pas à étancher mon appendice nasal. Ambiance !

Alors que faire pour se réjouir ? Ouvrir la tv et tomber sur des politiciens nordistes et sudistes qui nous manipulent et qui nous parlent d'une orange bleue qui n'en finit pas de murir ou pourrir ? Non ! Un bon bouquin ? Je viens d'en finir un. Alors, se remémorer une belle marche effectuée dernièrement ? Voilà !

Alors ? VOUS M'ACCOMPAGNEZ ? C'était le 07 octobre chez les hirondelles de Longvilly. Là-bas, dans l'Ardenne profonde, l' indien et son été nous accompagnaient pour cette marche. Au départ de la salle, nous traversions la route de Bastogne, par les campagnes et un petit chemin, qui a du connaître son heure de gloire au temps où la fraude était un sport local, nous arrivions à Niederwampach au Grand Duché de Luxembourg. Là était situé le premier contrôle. Ensuite un petit peu d'asphalte pour gagner Oberwampach et alors commençait un tracé dans la campagne et beaucoup de forêts. Le soleil donnait une belle luminosité aux couleurs fauves des arbres. Nos pieds faisaient des "tchoui tchoui" avec les premières feuilles tombées.

Le deuxième contrôle était niché quelque part au bord d'une route, à l'orée de la forêt et sur la rive d'une rivière. Et nous continuions notre marche par un chemin bordé d'un côté par la forêt et de l'autre les prairies. Les fermiers avaient profité des beaux jours pour couper leurs regains et nous étions embaumés par les parfums d'herbe coupée. Le circuit nous ramenait à Niederwampach pour un dernier contrôle avant de regagner Longvilly.

Belle et agréable marche arrosée en final par une... Orval !

GMN




Commentaires sur la marche du 30 septembre

Je me fais l'interprète du président pour vous remercier pour la réussite de notre marche du 30 septembre. A notre tour et au nom du comité, je tiens à remercier et féliciter Roger pour la mise en route et la gestion de cette journée. Car c'est depuis plusieurs mois qu'il se dépense pour dénicher de beaux parcours, ce qui n'est pas toujours facile. En effet il faut s'assurer que les chemins envisagés sont praticables, il faut trouver des points de contrôle, l'organisation de la réception dans la salle de Spixhe, s'assurer que chaque responsable fait bien son boulot. Encore une fois Roger bravos !

J'associe également son épouse Juliette pour sa fonction de responsable de la cuisine, car elle aussi s'investit énormément. Evaluer la quantité de nourriture, aller la chercher, le samedi, coordonner la préparation des repas et le dimanche être à pied d'oeuvre dès six heures du matin jusque tard le soir. A toi aussi Juliette, je te dis bravo !

Je laisse le bon soin au président, dans le prochain journal, pour féliciter le personnel dévoué qui lui aussi a trinqué pour la réussite de cette belle journée.

Een prachtige tocht met veel zon. Een van de toppers! Met de rüne van Franchimont, de Högne en prachtige rotspartijen. Hier komen we zeker terug.
Une superbe marche avec beaucoup de soleil. Un must, avec les ruines de Franchimont, la Högne et un relief magnifique. Nous reviendrons certainement.

Gonnie en Jos Hollanders (traduits par Seb)


Récit de notre marche du 30 septembre 2007

C'était le 30 septembre 2007, nous avons fait un long voyage depuis Leuven. Nous quittons enfin l'autoroute près d'un grand champ d'aviation, au Laboru. Nous entamons une longue descente vers Theux et prenons la direction de Spa. Mais de suite, cela devient compliqué, les deux côtés de la route et plus loin à Spixhe, ce sont des cars. Tous ces véhicules amènent les participants à la marche des Marcheurs Franchimontois.

En grands marcheurs que nous sommes, nous optons bien sür pour le circuit des 21 kms. En sortant de la salle nous prenons de suite à gauche, nous traversons la cité de Staneux et c'est un chemin de campagne qui nous conduit vers la route de Polleur que nous traversons. Nous allons ensuite vers Chaufheid et une méchante grimpette nous conduit à Sasserotte puis Sassor et le château de Franchimont. Nous descendons ensuite un chemin forestier dans lequel un virage à épingle nous conduit vers Marche et c'est par un chemin longeant la Hoügne, par la Bouxherie et son quartier joliment restauré que nous entrions à Theux et l'école communale où avait lieu le premier contrôle.

Après celui-ci, nous arrivions sur une petite place avec un gros tilleul où nous empruntons une passerelle pour traverser la rivière et nous nous dirigeons vers Pierreuchamps. Un petit sentier nous conduit vers la route d'Oneux que nous traversons pour grimper vers cet Oneux en passant derrière le thier du gibet. Du dessous d'Oneux, nous descendons vers Juslenville où avait lieu le deuxième contrôle.

Après ce contrôle, en passant par Juslenville Petite, nouvelle grimpette vers le hameau Sur les Villers, Raborive. De là un chemin nous envolait vers le domaine du fort de Tancrémont et par une descende douce dans la forêt, nous arrivions au lieu dit Hauts Sarts de Pepinster et de nouveau, par un virage en épingle, c'était le tennis de Pepinster d'où, en empruntant les berges de la Hoügne , nous regagnions le contrôle de Juslenville pour un deuxième passage.

Pour terminer cette marche, nous devions prendre la direction de Mont Theux, traverser une prairie pour déboucher tout en dessous du terrain de camping. De là vers le Tiliot, puis direction le bois de Stokis sous Jevoumont pour tomber sur Spixhe.

Au retour de cette belle marche que le soleil avait enfin pu illuminer, la salle était comble mais nous avons pu nous sustenter et nous désaltérer à la petite terrasse devant la salle.

GMN (incarnant un marcheur de Louvain)


Tijltocht - 31 août 2007

Tijltocht... Dernière ce nom se cache une marche de 100km, organisée par le club AWSV de Turnhout. Vous vous rappelez, ceux qui nous avaient rendu visite en car en 2006?

Ayant loupé les 100 km de Binche ainsi que la Dodentocht de Bornem, je décidai donc de me rendre à Turnhout ce vendredi 31 août. Et oui, pour ceux qui ne le savent pas, les marches de 100 km commencent le plus souvent le vendredi soir à 21h. Après un petit slalom dans les rues de Turnhout, nous arrivons à la salle. Je m'acquitte des formalités d'inscription et je dis au revoir à Régine, qui a eu la gentillesse de m'amener. Il y a du monde dans la salle, et je ne tarde pas à retrouver quelques connaissances francophones. Nous nous encrémons (obligatoire pour éviter les échauffements), puis nous nous rendons sur le parking, impatients de prendre le départ.

A 21 heure pile, après un discours d'un édile local, les 300 marcheurs en veste fluo s'élancent. Le temps est sec mais une averse n'est pas à exclure. Il fait déjà nuit, et les nombreux nuages nous cachent la lune. Dommage, celle-ci est presque pleine et aurait pu nous permettre d'épargner nos lampes de poche.

Très vite, le peloton s'étire. Nous partons le long du canal Dessel-Schoten, direction Ravels où se trouve le premier contrôle (déjà 10 km). Accompagné de Daniel, un marcheur venu de Tournai, nous avalons les kilomètres à vive allure. Nous sommes néanmoins quelque peu ralentis par le fléchage, car celui-ci n'est pas fluorescent et il faut souvent chercher après. Nous loupons une flèche et faisons un bon kilomètre de détour.

Sur des revêtements de tout type (asphalte, béton, pavés, gravier, pierres, terre, boue, sable) mais inlassablement plats, nous passons par Weelde, puis retour à Ravels, puis retour à la case départ, ou plutôt à la salle de départ, où nous avons pour la première fois accès à notre sac. C'est le moment de changer de chaussettes, de chaussures... Il est 2h15. Officiellement nous avons fait 36 km, mais nous avons l'impression d'en avoir fait plus. Je laisse partir mon camarade Daniel qui est un peu trop rapide pour moi, je reprends quelques forces puis je repars à mon rythme. Les premiers échauffements se font sentir, et le doute s'installe : vais-je arriver au bout ?

Au fil des kilomètres, la confiance revient et le moral remonte. Le paysage est maintenant majoritairement boisé. Nous faisons une halte à Zevendonk, puis une autre à Tielen. Il est 4h30 et nous en sommes à 51 km. Encore une boucle de 9km dans les bois et les campagnes, puis retour à Tielen. Il reste 40 km et il commence à faire clair.

source:http://picasaweb.google.com/mieldedonker/Tijtocht Jusqu'à présent nous avons été épargnés, mais cette fois nous n'y échapperons pas, voici la drache! Celle-ci ne dure que quelques minutes, mais c'est suffisant pour que nous soyons complètement trempés. Nous passons par Lichtaart (Bobbejaanland), puis nous nous rendons à Kasterlee, où nos bagages nous attendent. Je suis à présent accompagné par des marcheurs néerlandophones, et mes bases de néerlandais sont mises à rude épreuve. L'exercice n'est plus seulement physique, il devient cérébral! Nous dépassons quelques marcheurs fatigués par une nuit de cavale. Il n'y en a qu'une trentaine devant nous.

Retour à Zevendonk. Il nous reste 14 km et nous rejoignons les fringants marcheurs de jour. La fin commence à se faire sentir, et la fatigue aussi. Encore 1 contrôle à 91 km et un autre à 95 km (tous 2 à Vosselaar), et nous sommes de retour à Turnhout. Il est pile 12h30. Ce n'est pas mon meilleur temps sur un 100km, mais d'avis général, nous aurions fait plus que 100km! Quoi qu'il en soit, la satisfaction et l'émotion prennent le pas sur la fatigue et la douleur, et c'est devant une Corsendonk blonde que je savoure la réussite de cette aventure.

Merci et bravo aux bénévoles de Turnhout pour cette organisation. C'était la 33ème Tijltocht organisée par l'AWSV Turnhout, mais aussi la dernière. Il faudra trouver autre chose l'année prochaine...

Seb


30 août 2007

Que de poires, que de poires, que de poires ! C’était à Oupeye le 12 août. Au départ de la salle, un agréable chemin de campagne nous « descendait » gentiment vers Haccourt. Au début, ce chemin était bordé de champs cultivés et puis nous arrivions dans les cultures fruitières. Des hectares de poiriers basses tiges chargés de tonnes de poires. Et aussi des vergers avec les poiriers typiques (je ne connais pas le nom) avec les fruits desquels on fabrique le sirop de Liège bien connu. En parlant avec un fermier du coin, cette activité est bien diminuée, il n’y a plus de cueilleurs. Après Haccourt, nous remontions vers Oupeye toujours dans le même environnement jusqu’à Heure le Romain. Ensuite c’était le macadam en passant par Broux et Hermée.

Que de vignes, que de vignes, que de vignes ! C’était à Rémich, le 15 août, en voyage en car avec Le Marcheur Franchimontois Travel. Belle journée que celle là, et ensoleillée en plus ce qui était du luxe par ce bel été ! De suite en quittant la salle, nous entrions dans une forêt que nous traversions pour gagner un petit village. Ensuite, après une bonne grimpette, nous pouvions admirer la vallée de la Moselle, avec les côteaux recouverts de vignes. Cela ressemblait à l’Alsace. La moindre parcelle est occupée par la vigne et celle-ci est bien garnie de raisins. En voila des bouteilles de vin en perspective ! Il est vrai que consommé avec modération, c’est un médicament. Ensuite, par monts et par vaux, toujours entourés de toutes ces vignes, nous gagnions la ville de Stadtbredimus sur les rives de la Moselle que nous empruntions quelques centaines de mètres avant de remonter dans la forêt pour regagner Rémich. Vraiment une belle journée et en rentrant à Theux, nous pouvions rouvrir les parapluies et remonter les tirettes jusqu’au menton.

Que de bruyères, que de bruyères ! C’était à Bellevaux, le 18 août. Là, il fallait s’accrocher pour grimper vers Houvegnez en passant par Francheville. Le circuit nous faisait emprunter un chemin forestier et escarpé garni de bruyères à profusion. Nous faisions une boucle dans la campagne et les forêts de Houvegnez. Mais c’est surtout en redescendant vers Bellevaux que nous avions une vue formidable sur toute la vallée de la Warche.

Et entre les coups, on pourrait dire : que d’eau, que d’eau, que d’eau !

GMN


La Catalane - 29 juillet 2007

Beaucoup d'entre vous en ont entendu parler, il existe un club de marche en Catalogne. Chaque année, 5 semaines de "marches vacancières" sont organisées, et certains marcheurs franchimontois y ont déjà participé.

Cette année, monsieur Alphonse Debeir, du club de Petit-Rechain, organisait un car aux dates du 1er au 10 juin.

Situons d'abord ce club catalan. Il se situe sur la Costa Brava, dans la ville de Platja d'Aro. Cette ville assez importante est très accueillante et en présente pour tout le monde : il y a une belle et longue plage bordée d'une digue agréable et dans la ville, il y a moult boutiques qui donnent bien du plaisir à certaines.

Durant cette semaine, huit marcheurs franchimontois ont eu l'occasion de côtoyer des "collègues" venus d'autres clubs et d'autres régions du pays, namurois, borains, luxembourgeois et même français. Etant arrivés un samedi, repos jusqu'au dimanche matin. C'est alors qu'Alphonse organisait une petite et agréable balade le long de la mer, sur la digue et par des sentiers creusés dans les falaises.

L'après-midi, une excursion à Barcelone était proposée aux amateurs. Intéressante cette excursion ! Elle nous a permis de découvrir le pars GÜELL avec ses oeuvres originales et bizarres parfois. Le tout réalisé avec des déchets de faïences. Nous avons aussi pu voir la cathédrale Sagrada Familia, d'une architecture spéciale. Cet édifice, vide et loin d'être terminé fait l'objet de travaux, seront-ils terminés un jour? Ensuite le parc de Montjuic où eurent lieu les jeux olympiques de 1992 et d'où nous avions un panorama sur la ville. Le car nous déposait ensuite sur les quais près de la statue de Christophe Colomb, le doigt pointé vers la Méditerranée. De là nous nous sommes baladés sur "Las Ramblas" où au milieu d'une foule immense nous avons eu l'occasion d'admirer des façades d'immeubles à l'architecture spéciale. L'Espagne fut un pays de colonies et ses navigateurs on ramené beaucoup d'idées de ces pays exotiques. Sur ce boulevard, des artistes (mimes, peintres, danseurs etc.) faisaient étalage de leurs arts.

Pour terminer cette excursion, la nuit tombée, nous avons pu admirer une grandiose fontaine illuminée, son et lumière : magnifique ! Quoique fort rapide, ce fut une belle excursion fort intéressante.

Le reste de la semaine, chaque jour une marche nous était proposée en matinée et les après-midi étaient consacrés soit au farniente sur la plage ou sur la digue ou alors les... boutiques en ville, et Dieu sait s'il y en avait beaucoup !! Les marches proposées se déroulaient dans la campagne et les forêts catalanes dépaysantes. Marches qui donnèrent lieu à des situations épiques parfois. Avons-nous frôlé le drame ? Par exemple quand quatre participants marchant à bonne cadence, en parlant, pas toujours attentifs au fléchage, ils s'égarent et avant de s'en apercevoir, chercher à gauche à droite, faire demi-tour, le temps passe et les kilomètres supplémentaires s'ajoutent et cela à deux fois ! Sous un soleil tapant ! Et puis tel un autre marcheur qui s'est mis à courir l'air de dire "je vais plus vite que vous na na na !!" et dans la dernière méchante montée, dans une pinède calcinée, paf!, faiblesse et chute ! Transpirant et noir de suie qu'il était en rentrant. Heureusement il y avait une bonne sangria bien fraîche pour se retaper à l'arrivée.

Voilà le résumé d'une expérience espagnole qui nous laissera un bon souvenir.

GMN


31 mai 2007

Le premier mai, certains d'entre nous partaient avec les Lursons pour bourlinguer sur les sentiers de Godefroid de Bouillon. Nous, nous sommes allés à la marche de la cité de Bobelurons. C'était à Spa, le premier mai, et le soleil était là. Nous partions de l'école du boulevard Rener, une légère descente vers Barisart et zou! Par un chemin à flanc de colline, nous grimpions vers Creppe où avait lieu le premier contrôle à l'école.

Nous contournions ensuite ce village, nous passions devant l'entrée du domaine du manoir de la Lébiolle, le terrain de foot et par un chemin forestier et campagnard, nous arrivions à Winamplanche. Chemin faisant, nous pouvions admirer les collines en face, vers La Reid, Vert Buisson. C'est d'ailleurs là que les longs circuits menaient les plus courageux marcheurs et même jusqu'au bois de La Porallée. Nous, après Winamplanche, nous remontions vers Creppe par les bois de la Vèquerette. Ensuite nous redescendions vers Spa par les bois de Mambaye.

Lorsque l'on regarde une carte des environs de Bassenge, il n'y a pas beaucoup de verdure et pour cela, je n'étais jamais allé marcher par là. Mais le 12 mai, je me suis décidé et bien m'en a pris! Là-bas, aux confins de la frontière limbourgeoise, par d'agréables chemins campagnards, le circuit nous menait à Wonck où était situé le premier contrôle à l'entrée d'une galerie d'une ancienne carrière de truffeau, aujourd'hui reconvertie en champignonnière. De là, nous sommes partis par un chemin surplombant la vallée du Geer. Soudain, sans crier gare, voilà que m'apparaît au-dessus des arbres, un volatile très impressionnant! Je me dis "putain quelle belle houlotte!". Mais non, j'arrivais à la tour d'Eben-Ezer. Cette tour de Silex est dédiée à la paix universelle, elle a été construite de ses mains par le carrier Robert Garcet. Vraiment impressionnante, elle fait 32 m de haut et chaque coin est surmonté par le Sphinx, le Taureau, le Lion et l'Aigle (d'où ma méprise avec la houlotte).

Ensuite, après un circuit dans les campagnes d'Eben, nous repassions par Wonck et retournions vers Bassenge en empruntant un sympathique sentier longeant le Geer et à l'abri des saules qui nous protégeaient de l'averse. Belle marche!

GMN


29 avril 2007

C'était à Stavelot, le 21 avril dernier. Le temps est magnifique, soleil radieux, mais un petit vent dont il faut se méfier un peu. Au départ, la marche nous fait visiter le centre historique de Stavelot, puis nous dirige dans la colline pour nous faire passer sous le hameau de Ster. De là, nous montons, nous montons, pour nous retrouver dans les bois de la Borzeu. Là-haut, au-dessus de la colline, à travers les frondaisons naissantes, le chemin forestier nous fait découvrir de magnifiques panoramas sur la vallée de l'Amblève. D'un côté, le regard portait jusqu'à Stoumont et le château de Froidecour et de l'autre côté, nous pouvions admirer tout en bas le village de Coo, le lac inférieur et toute la colline de Wanne, Aisomont et de loin, nous pouvions même saluer les papes de Lodomez ! Vraiment très beau ! Ensuite, par une descente assez sévère, le circuit nous conduisait jusqu'au village de Coo, où nous faisions le tour du site des attractions, nous passions sur le barrage de droite du lac inférieur, puis retour par Grand Coo. Alors, la descente assez sévère de tantôt, eh bien il fallait en remonter une autre, pareille ! Nous regagnions la forêt au dessus de Biester pour regagner Stavelot.

Belle balade, cela valait la peine de s'arrêter quelques fois pour admirer le paysage. Et au cours de la marche, c'est toujours agréable de croiser et saluer des Franchimontois. Il y en a même un qui a rallongé quelque peu le parcours en grimpant au sommet de la tour du télésiège.

GMN







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