Recits de marche

Je raconte, vous m'accompagnez ?

10 décembre 2011 - Surister (photos ici)

Ce samedi, 10 décembre, ce n'est pas loin de chez nous que je suis allé, à Surister, pour effectuer la dernière marche que nous proposait le club des Fins Mollets.

C'est par un beau temps de saison que nous partions de la salle La Petite France. En prenant la direction Royompré, nous descendions le village, et à la sortie de celui-ci, nous prenions un chemin à droite qui nous « précipitait » dans la vallée du ruisseau de Hélivy. A, en prenant à droite, nous entamions une gentille montée. A l'ombre, nous étions du mauvais côté du coteau, tandis que le soleil réchauffait le coté des grands crus sur notre gauche. Sur notre droite, dans une prairie, paissait paisiblement un petit troupeau de belles brunes, des limousines je crois. Certaines de ces belles bêtes étaient parées d'un collier auquel pendouillait une cloche, comme en « Souîîîsse » ! Ce qui donnait un beau concert carillonnant à chaque mouvement de tète. Et il y en a du mouvement quand elles paissent ces belles bêtes ! Toutes n'avaient pas la chance d'être parées de ce collier sonore. Je ne connais pas les critères pour décerner ces clochettes d'airain, peut-être est ce pour distinguer la présidente et la vice présidente du reste du troupeau.

En continuant notre montée, nous sommes entrés dans la forêt, et c'est à la Croix du Petit Jean, où il y a un parcours vita, que nous avons pris à gauche. Ouf nous avons évité le Croupion ! Chemin faisant, nous arrivions au village de Jehanster où est situé notre premier contrôle dans la nouvelle et jolie école communale. Une odeur de vin chaud venait taquiner mes narines, mais non, je tins bon !

La suite de notre parcours nous faisait descendre le village de Jehanster. Nous empruntions quelques cent mètres la route vers Polleur et au virage nous prenions à droite pour nous diriger vers un sentier qui nous faisait tournicoter dans un lotissement et nous conduisait jusqu'à la route du Transvaal. Nous passions devant le château de Filanneu et peu après, nous prenions à droite un nouveau petit sentier qui nous faisait traverser le quartier du Transvaal, puis une route nous emmenait à La Fermette qui abritait notre deuxième contrôle et au bénéfice de laquelle était organisée cette marche.

Ensuite, nous repartions alors vers l'arrière de la propriété du château de Filanneu par un petit chemin campagnard, nous descendions vers le lieu dit Winster. Puis à droite, nous remontions vers le hameau La Boverie. Hameau que nous traversions pour arriver à la route de Mangombroux. Puis un petit crochet nous ramenait vers Jehanster, où nous repassions à l'école pour notre troisième contrôle. De nouveau ce parfum de vin chaud ! Là, j'ai craqué !

Le retour s'effectuait par les campagnes au dessus de la Hé de Chaumont. Puis nous passions le gué du ruisseau du Trou Colas, un petit crochet et hop c'était la grimpette pour regagner Surister. Sur un petit tronçon, les partants croisaient les revenants.

Ce n'était plus l'odeur de vin chaud qui me titillait les narines, mais le fumet de la grillade qui frétillait plein tube à l'entrée de La Petite France.

Voilà, c'était le beau parcours des 15 km de cette marche de Surister. Je ne dirai pas à l'année prochaine, puisque cette marche était organisée pour la dernière fois. Dommage, c'était chaque fois un plaisir de marcher dans ce beau coin de notre région.

GMN


13 novembre 2011 - Villers aux Tours

Petite infidélité à la Fédération, ce dimanche 13 novembre, c'est sur une marche de l'ADEPS, à Villers aux Tours que nous sommes allés nous dégourdir les jambes. La météo était superbe pour cette mi-novembre, le ciel clair, la température vers les 10°, c'était super ! Villers aux Tours, commune d'Anthines, est un petit village condruzien, juché sur les hauteurs de Poulseur, des forêts plus qu'il n'en faut.

Nous partions de l'école communale, c'est à son profit que la marche était organisée, nous descendions quelque peu le village et de suite, par un petit chemin à gauche, nous passions devant le château de Villers pour gagner le hameau de Fècher. Une petite grimpette puis un sentier à gauche entre deux maisons nous conduisait à travers champs vers ce qui nous semblait être, de loin, un très gros champignon, mais en fait c'est une ancienne chapelle recouverte d'un lierre imposant qui donne à cette chapelle l'allure d'un immense champignon. En y regardant de plus près, heureusement que le lierre est là pour maintenir l'édifice debout.

Nous prenons alors à droite, pour arriver au lieu dit Les Fosses, avec son aire de grillades. Si cela vous dit, l'endroit est agréable. Ensuite, nous entrons dans les bois d'Esneux. Avec le ciel bleu, les arbres aux feuillages colorés, c'est magnifique ! Dans les feuilles, nos pas faisaient « tchiwi tchiwi ». C'est amusant à mon. jeune âge ! Une boucle dans cette forêt, par monts et par vaux, nous arrivions dans le bas de Lagrange. Par une route à l'orée de la forêt à droite, tandis qu'à gauche serpentait un bien maigre ruisseau, nous descendions vers Limont.

Après avoir traversé ce petit village, une boucle campagnarde nous conduisait jusqu'au hameau de Hestreux. Nous avions une belle vue sur toute la région aux couleurs d'automne et au loin les panaches de vapeur de la centrale de Tihange faisaient taches dans le ciel bleu. De Hestreux, nous repartions vers la chapelle ``champignon´´ de tout à l'heure, mais nous l'abordions sous un autre angle. Nous entamions alors la dernière portion de la marche vers Villers aux Tours en passant devant le cimetière et le terrain de foot.

C'était un vrai plaisir que de faire cette marche et c'est rassurant de constater que les petits hameaux ou village que nous traversions sont bien vivants et gardent une âme qui leur vient de bien des générations précédentes. Car il faut bien reconnaître que leurs habitants sont loin de tous centres d'activité.

Voilà, c'était une belle marche dans les campagnes condruziennes.

GMN


2 octobre 2011 - Mortier (photos ici)

A Mortier c'est le pied, c'est là que je vais le 02 octobre pour satisfaire mon plaisir de marcher. Le grand Sachem qui était chez nous la semaine précédente a sûrement bourlingué toute la semaine dans la région, par ce que il fait délicieux.

Nous partons du domaine de l'ancien charbonnage de Trembleur, duquel nous sortons en passant au pied du terril (ouf nous ne le montons pas !). Sitôt prise la direction du village de Trembleur, c'est par un sentier à droite que nous descendons dans la vallée où ruisselle le ruisseau de Mortier que nous logeons à gauche vers l'aval. Là dans le fond, à Cornefosse, à l'orée d'une petite forêt, il fait quand même frisquet pour les gambettes, pas le temps de flâner !

Après être passé « Al Hoûlante Ewa », au confluent des rus de Mortier et du Lorieu, nous arrivons au lieu dit L'Aiwisse où par un chemin à gauche, nous remontons dans les campagnes. Les récoltes sont déjà bien avancées, les champs de maïs sont vides et les labours sont bien entamés. Les fermiers profitent des belles journées pour travailler plein tubes. Eux aussi doivent remercier le grand Sachem !

C'est à Dalhem que nous arrivons. A droite, sur le versant de la colline, petit clin d'oeil provençal, un vignoble s'étale, les vendanges sont elles faites ? Trop loin pour le voir. Nous entrons à Dalhem par le vieux château auquel est adossé l'hôtel de ville. La suite d'un mariage, une file de voitures toutes les mêmes (BMW), attend le signal du maire pour entrer. J'imagine que la dame avec un grand chapeau est la future belle maman. Nous, c'est dans la bien nommée salle La Renommée que nous attend le premier contrôle.

Nous repartons alors direction Visé, mais juste après le passage devant un autre château, plus récent celui là, nous prenons à droite un chemin qui nous conduit dans une prairie et c'est en compagnie de La Berwinne, que de prairies en prairies, nous passons sous Brichtembeau, La Folie, (ouf je passe !) pour arriver au lieu dit Houffotte, dans les ''faubourgs'' de Berneau où est situé notre deuxième contrôle dans un petit cabanon au bord de l'eau. Nous traversons alors Berneau et nous empruntons alors la route de Voeren mais bien vite un chemin campagnard, à droite, nous emmène le long de cultures de pommiers. Quelles sont belles ces pommes ! Bien colorées, désirables, mais n'est ce pas le fruit défendu ? Sûrement pas le fruit qui est souhaité par notre jeune marié de tout à l'heure ! Les poires, elles sont cueillies et déjà peut être en boites. Un crochet nous fait passer sous la ligne de chemin de fer qui vient de Flandre via Visé et va vers Aachen via Kelmis. Sur le talus de ce chemin de fer, il y a du houblon, mais ce n'est pas avec cette récolte que l'on va étancher la soif d'un marcheur ! Nous traversons ensuite la route de Warsage que nous apercevons en bas à gauche et nous pouvons dire « à bientôt les warsagiens ! ». C'est à Bombaye que nous arrivons pour notre troisième contrôle.

Ensuite, c'est toujours par les campagnes et les fruitiers que nous regagnons Dalhem ; Cette fois, c'est par l'église que nous arrivons. Et un autre mariage est là, c'est le jour ! Nous, c'est toujours à la Renommée que nous avons encore un contrôle.

Le retour s'effectue par Feneur. Ce qui est marrant, c'est que je retrouve le mariage de ce matin, celui avec les BM. Cette fois, ils sortent de l'église et c'était bien le même mariage, par ce que j'ai reconnu le chapeau de la désormais nouvelle belle maman. Nous regagnons alors le Belle Fleur de Trembleur par les campagnes de Mârou, de Saint Remy.

Voila, c'était ma marche des 20 Kms de Mortier. C'était le pied. Allez grand Sachem ne pars pas trop vite.

GMN


25 septembre 2011 - Theux (Franchimont)(photos ici)

Toute la vie sera pareille à ce matin, aux couleurs de l'été indien (on peut rêver !).

Hugh ! Ces temps derniers, régulièrement, Marche en Trottinant, le grand chef d'une tribu de marcheurs de l'ancien ban de Franchimont, a accompli des gestes rituels. Devant son tipi, il a fait la danse du Soleil. Il m'a promis des offrandes (surtout liquides), pour que moi, Grand Sachem, je vienne dans sa région les derniers jours de septembre. Il m'a vraiment convaincu. Alors, avec mon été, je suis descendu des grandes plaines du Nord jusque dans la vallée du Wayai. Là, dans le petit village de Spixhe, quel brouhaha ! Une grand route bordée de cars, une prairie remplie de voitures sous un soleil éclatant (je l'avais emmené avec moi !). C'est là que la tribu du grand chef Marche en Trottinant organisait une marche. Ayant l'habitude de barouder dans mes grandes plaines, c(est avec mes mocassins et ma plume dans le.dos que je me suis joins à la troupe pour les 21 KMS.

La piste nous faisait suivre la rivière « Le Wayai » jusqu'à une belle grande bâtisse, St Roch. En face de celle-ci, un escalier datant des Eburons nous faisait grimper dans les taillis jusqu'à une prairie, au dessus de la Bouxherie, où paissaient quelques vaches plus calmes que les bisons auxquels je suis habitué. Sur la gauche, nous pouvions admirer un magnifique panorama sur la ville de Theux et la colline d'en face, avec Jevoumont, Tancrémont et même au loin Cornesse.

De prairie en prairie, nous arrivions au pied d'une autre colline « Le Thier du Gibet ». Par le grand Manitou, on a du en pendouiller là haut des pauvres hères ! derrière cette colline, nous arrivions dans le joli village d'Oneux, puis nous redescendions par une petite route qui nous ouvrait de nouveau beaux paysages et nous conduisait à Juslenville où nous pouvions nous désaltérer dans une salle située près du cheval de fer.

Nous repartions ensuite en longeant une rivière, la Hoëgne. Puis à un moment nous passions devant une grotte où parait-il, il t a des siècles, une tribu de Sotais avait élu domicile. Dans les profondeurs de la caverne, pour forger des outils, ils firent du feu avec de la terre noire, du charbon. La fumée de ce feu s'échappait par une fissure dans le rocher. Cette émanation malodorante donna à l'endroit où elle sortait, le nom de « piou fornai » peut être Pouillou Fourneau actuellement.

Ensuite, en s'élevant encore et en tournicotant dans la forêt, c'est près d'un domaine militaire, le Fort de Tancrémont, que nous arrivions ; Et en descendant vers la vallée, de nouveau de belles vues. Nous apercevons même, sur l'autre versant, le sentier où nous sommes passés tout à l'heure. Ce sont les environs de Pouillou Fourneau et de Sur les Villers qui nous accueillent, puis la même salle près du cheval de feroù nous pouvons de nouveau étancher notre soif, par ce que maintenant ça chauffe sec ! Mais une nouvelle grimpette nous attend pour arriver au village de Mont, puis une sympathique maison isolée « La Machine »que nous contournons pour remonter parmi les champs de maïs jusqu'au village de Jevoumont où une nouvelle désaltération du gosier s'impose.

C'est alors une nouvelle et dernière descente par la forêt pour regagner le point de départ à Spixhe.

Là c'était l'effervescence, il y avait des marcheurs ripailleurs, des marcheurs buveurs, des marcheurs bronzeurs, et le grand chef Marche en Trottinant avait l'air un peu stressé mais content. Il m'a demandé de revenir l'année prochaine avec mon été, mais ça je ne sais pas, je verrai ce que ma squaw en pensera. Peut être m'enverra-elle siffler là haut sur la colline ! C'est l'indien qui m'a raconté cela, après avoir mangé son assiette franchimontoise.

GMN


9 juillet 2011 - Malmédy(photos ici)

Le 9 juillet, en route pour Malmédy, où le club local nous invitait. Il faisait beau, une belle journée s'annonçait, météo idéale pour la marche. C'est du hall des foires que nous partions pour nous diriger vers le vieux Malmédy. Nous passons la Warche en empruntant le vieux pont sur lequel trône la statue de Saint Népomucène (na), et c'est avec sa bénédiction que nous attaquions la montée en lacets derrière la basilique. Terrible montée dans les bois jusqu'à Chôdes où était situé notre premier contrôle et où nous arrivions par la bien nommée route du calvaire ! En cours de montée, nous avions droit à de belles et méritées vues sur Malmédy. Nous étions passés de l'altitude 340 m à 510 m, oh mam !

En regardant sur la droite nous pouvions admirer la vallée et au loin les collines boisées vers Baugné et Thirimont.

Après le contrôle, c'est par la gauche que nous quittons Chôdes pour prendre un chemin sur les crêtes, là au dessus nous dominions la vallée de la Warche. Les personnes qui prenaient la peine de s'arrêter et de regarder derrière elles, pouvaient profiter de grandioses panoramas sur cette vallée. Le circuit nous faisait bourlinguer dans les forêts et campagne, pour commencer en douce la descente vers le Val d'Arimont en passant par les hameaux de Gdoumont et Boussire. Nous alors sur la rive de la Warchienne (petite soeur de l'autre sans doute) et le Ravel avec lequel nous arrivons au Val d'Arimont où est établi notre deuxième contrôle.

Ensuite, nous repartons en traversant le village de vacances et nous remontons alors gentiment vers Arimont, puis Géromont où nous traversons la grande route de Waimes. C'est alors dans l'autre versant que nous nous dirigeons pour arriver au troisième contrôle situé près de l'arbre de la Potence, qui heureusement n'est plus utilisé depuis longtemps j'espère.

Nous voila repartis dans la campagne, vers les ``faubourgs`` de Hédomont, puis la descente vers Hurdebise, ensuite la dégringolade vers la hall omnisports de Malmédy par un chemin raviné de plus d'un mètre parfois ! Il a du y avoir de fameuses averses dans le coin ! Ce fut alors le retour vers notre point de départ en remontant la Warche.

C'était les 20 kms à Malmédy, une bien jolie marche, un peu exigeante au départ, mais pas de regrets une fois arrivé au dessus.

Je m'éloigne un peu de la marche, mais la montée du début, en lacets, je ne l'ai pas montée en danseuse, mais je pensais au tour de France. Je me remémorais des Tours que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître. Les duels Anquetil Poulidor, que l'Anquetil a toujours gagnés, il prenait des « vitamines » qu'il disait pudiquement. Jamais, l'éternel second, Poupou, ne connut l'orgasme d'enfiler le fameux maillot jaune ! Il y avait aussi les Coppi, Bartali, Koblet, et puis le fantasque alsacien Hassenforder. Et un espagnol dont j'ai oublié le nom, il montait les cols comme un cabri, puis arrivé au dessus il regardait passer ses collègues en dégustant une glace. Un autre qui avait biberonné au gros rouge, s'étala puis c'est vers la ligne d'arrivée qu'il reparti ! Et puis il y en avait bien d'autres, Darigade qui les gagnait toutes, et puis Charly Gaul. Et chez les belges, pas grand-chose, Van Loy qui nous faisait rêver le temps d'une étape. Il fallut attendre 1969 pour voir arriver Merckx. Maintenant, c'est très sérieux, tout est à la seconde prêt. Non décidément, les moins de 50 ans ne connaîtrons pas ça ! A l'époque, pas de télé, l'oreille collée à la radio, nous écoutions les commentaires de l'ineffable Luc Varenne qui nous faisait vivre le Tour comme si nous y étions.

Voila, je termine avec mes gamineries, souvenirs de jeunesse.

GMN


28 mai 2011 - Sart-Lez-Spa(photos ici)

Les Corsaires de Sart nous invitaient dans leur belle région pour nous dégourdir les jambes, les 28 et 29 mai 2011.

C'est du terrain de football que nous partions, par un beau soleil mais un petit vent du Nord qui ne nous poussait pas à errer. C'est donc d'un bon pas que nous entamions la descente pour atterrir à côté d'une petite chapelle dans le joli hameau de Wayai que nous traversions pour entamer la montée dans les bois Hastrai, pas loin du ruisseau Loette. Nous arrivions alors sur le site de l'ancienne ligne de chemin de fer Spa Malmédy, près de l'ancienne Fagne des Malades (c'est là qu'ils allaient pour se refaire une santé !). Nous allions alors vers l'ancienne gare de Sart, endroit joliment arrangé, où était situé notre premier contrôle.

Après, nous montions quelque peu la grand route vers Francorchamps et c'est en empruntant un chemin forestier à gauche, que nous entrions dans le Bois Communal de la Hoëgne. Nous retrouvions alors notre ligne de chemin de fer. Les 12 km nous quittaient et nous nous prenions « le train » jusqu'à Hockai. C'est la nouvelle et heureuse mode de profiter de ces anciens tracés de chemin de fer. Heureusement pour nous, celle-ci n'est pas goudronnée. Arrivés à Hockai, nous traversons ce joli village et à la sortie de celui-ci, direction Xhoffraix, était situé le deuxième contrôle tenu ,entre autre, par André Bruhl. De suite après, un chemin à gauche nous faisait entrer dans la Fagne de Polleur pour regagner la Hoëgne. Nous entamons alors la descente de ce ruisseau. Descente très pittoresque, de toute beauté, aménagée avec goût par une équipe de bénévoles. C'est une succession de passerelles, de caillebotis et un sentier tracé parmi les rochers. Il faut regarder où on met les pieds !

A cette époque de sècheresse, la pauvre Hoëgne est très ``maigre``, mais j'imaginais fin janvier avec la fonte de tout le paquet de neige qu'il y avait, ce devait être impressionnant ! Nous sortons de la forêt peu avant le gué de Belle Hé, pour sortir de la forêt au lieu dit Roque, où est situé le troisième contrôle.

Le retour à la salle était traditionnel, en passant sur le pont de l'autoroute, par le quartier Arzelier, l'école de Sart et retour au terrain de foot.

Voila, c'était le circuit des 20 km de la très belle marche de Sart, version 2011.

GMN


15 mai 2011 - La Reid(photos ici)

C'est sur les hauteurs du bon ban de Franchimont, à La Reid, que ce 15 mai, le club des Lursons présidé par dame Simone de La Reid nous invite pour sa marche annuelle. Pas de chance, après plusieurs semaines de soleil, il pleut, un peu frisquet même et il faut faire tricoter les guibolles pour chauffer les mollets.

C'est par l'ancien chemin des Cours à La Reid, dans les bois de Rohaimont situés derrière le Maquisard Inconnu que nous débutons notre marche. Les Lursons, futés comme ils sont, veulent sûrement nous rassurer en nous faisant débuter par un beau chemin forestier, plat puis en pente douce jusqu'à la Croix Noire ou la Croix Joseph, mais gare plus loin ! Après cette croix, c'est la dégringolade jusqu'au premier contrôle situé aux Digues et dont le gouvernail est manoeuvré par Gilberte et Albert Liber.

A partir de là, nous entrons dans la forêt en remontant le ruisseau de Chawion. La pluie nous taquine de temps en temps. Un peu avant l'étang de Chawion, nous prenons un chemin à gauche, la promenade Cailteux, qui nous élève jusqu'au chêne du Rendez-vous (il a du en voir ce chêne pour mériter ce nom !). Nous arrivions alors aux abords du terrain de golf de Balmoral. Malgré la pluie, quelques rares mordus s'escriment sur les balles, pourtant le parking est bien garni, la cafètaria doit faire recette surtout que l'heure de l'apéro n'est pas loin. C'est à droite que nous descendons alors en empruntant la feuillée Servais, puis un petit sentier nous fait traverser l'avenue Princesse Clémentine et c'est par le chemin du pré du Cerf que nous arrivons à Spaloumont et Sol'Cress où est situé notre deuxième contrôle.

Ensuite, nous voilà repartis dans cette belle forêt, noue descendons Maraifagne, le sentier des Étangs où nous retrouvons le ruisseau de Chawion puis l'étang du même nom. Nous croisons de temps en temps de VTT, mais il y a place pour tout le monde et eux ils montent, nous non, nous descendons ! Par un virage en épingle, à gauche, nous empruntons la Promenade des Anglais. Il faut croire qu'ils aimaient la difficulté ces Anglais, par ce que maintenant c'est nous qui montons, et nous montons, jusqu'à un pavillon de chasse. Alors à droite, nous prenons la Pèlerine Voie qui nous mène jusqu'au Pavillon Bernard d'où nous avons une jolie vue sur Spa. Puis un petit détour jusqu'à un belvédère qui nous donne une vue assez impressionnante sur Marteau et la route vers Theux. C'est là que j'ai eu le plaisir de rencontrer et de faire la connaissance de Mr et Me Coumont d'Aywaille et membres de notre club. Cela aussi, c'est un des plaisirs de la marche, faire connaissance et sympathiser avec d'autres marcheurs.

C'est en lacets que nous descendons à Marteau. Un gros nuage se fait menaçant et crève carrément sur nos têtes lorsque nous entamons la remontée dans le bois Rondoz pour arriver au troisième contrôle situé près de la route Marteau La Reid.

Ensuite, en prenant un petit sentier forestier, que beaucoup ont loupé, puis un chemin de campagne, nous passons par le Haftay et sur Le Thier que nous regagnons notre point de départ à l'école d'agriculture. Voilà mes 20 kms de La Reid. Vraiment une belle marche dans une belle région... vallonnée bien de chez nous !

Merci les Lursons

GMN


23 avril 2011 - Seraing(photos ici)

Le 23 avril, Seraing, la cité du fer. C'est là que je me suis décidé à aller effectuer la marche organisée par le club « Les Vaillants de la Chatqueue ». Pour garer la voiture, ce n'est pas de la tarte, tourniquer en vain dans les rues pour trouver une place, je me disais « mais qu'est ce que je suis venu f... faire ici, alors qu'il y avait Longvilly ! Tout en cherchant, j'ai aperçu Sébastien qui terminait déjà, mais il ne m'a pas vu, il courrait avec sa baudruche sur le dos !

Au départ de la salle de l'école Ste Thérèse (pas la nôtre !), le premier contrôle est tout proche, nous voila partis dans les rues des Biens Communaux. Plusieurs kms ça parait long. Je me disais « mais qu'est ce que je f... ! Enfin nous traversons le petit bois du Val St Lambert pour arriver aux petits étangs derrière la cité du Val, cité que nous traversons et que nous contournons pour rentrer dans le Bois de Rognac pour remonter vers le haut de Seraing dans la cité de l'Air Pur où est situé notre 2e contrôle. A partir de là, finies les grimpettes ! Nous entrons alors dans une belle forêt, Bois de Neuville, nous ignorons la source « miraculeuse » du Père Antoine pour entrer dans les Bois de la Vèquée. Le temps est magnifique !

Il n'y a pas foule sur le circuit des 20 kms. Le calme est souverain, seulement troublé par les oiseaux qui s'égosillent à fond, même un pic épeiche s'y met avec son martellement sur un tronc d'arbre. C'est plus agréable que les tronçonneuses. Le circuit ne nous conduit pas loin de Boncelles. A un croisement de chemin, Li Bé Bon-Dju, bien fleuri, nous remontons alors ce qui me semble être un chemin de croix ou du moins ce qu'il en reste.

Nous arrivons alors à un carrefour de routes où est situé une installation de grillades, qui a beaucoup de succès vu les conditions climatiques et où est installé notre 3e contrôle. C'est par la forêt que nous arrivons au bien maigre ruisseau de la Vèquée qui nous descend vers Seraing en passant par le Bois de la Marchandise d'Arras (l'ami Bidasse n'était pas là). Nous regagnons alors La Chatqueue et notre salle de départ. Un peu décevante au début, après le passage au Val St Lambert, ce fut une belle marche printanière, estivale même.

GMN


19 mars 2011 - Jalhay(photos ici)

Le 19 mars, en route pour Jalhay où le club de marche du coin nous proposait sa marche annuelle. Un peu frisquet ce main, il a plu la nuit et les précautions vestimentaires sont d'usage.

Le circuit nous fait prendre la direction de Charneux, mais au lieu dit « Le Fawetay », nous prenons à gauche direction Moulin de Dison. Alors un sentier forestier nous procure une première petite grimpette vers Pironchêneux. Ça réchauffe ! Par une petite route asphaltée, nous prenons la direction de la ferme Grosfils, mais bien avant cette ferme, en face d'une maison bien isolée, nous prenons, à droite, un chemin qui nous fait rentrer dans la Forêt Domaniale de Gospinal. Nous quittons alors les 12 kms pour nous engager dans une grande mais gentille montée jusque derrière cette ferme Grosfils. Le soleil se pointe et quel calme, seulement troublé par le champ des oiseaux et par le murmure, assez prononcé quand même, d'une cascade formée par un ruisseau qui descend des fagnes et qui se jette dans la Sawe, un autre ruisseau que nous venons de rejoindre.

Une épingle à cheveux à droite nous emmène bourlinguer dans les bois de Mangoister et c'est au pont de l'ermitage que nous retrouvons les 12 kms et ensemble nous descendons en compagnie de la Sawe. Le tracé est scabreux parfois, dans les rochers, les claies sont bienvenues par endroits. A l'aide de petites passerelles en bois nous enjambons la petite rivière, c'est agréable ! Nous arrivons alors à notre premier contrôle situé en dessous de Solwaster.

C'est toujours en copinant avec la Sawe puis avec la Hoëgne que nous continuons notre marche. Nous empruntons un joli sentier qui a été remis en état et qui nous permet de passer près d'anciennes forges « Le Chastelin » qui datent d'un temps mémorable, 1480 à 1609. C'est peut être là que le Sanglier des Ardennes venait faire ferrer son cheval avant d'aller conter fleurettes au dames du coin. Nous passons près de la pierre plate, façonnée depuis des siècles par la Hoëgne et c'est au pied des « Croupets du Moulin » que nous arrivons et que les 12 kms nous quittent de nouveau.

Nous prenons un beau sentier en corniche au dessus de la rive gauche de la Hoëgne. On se rend compte que les neiges hivernales ont causé pas mal de dégâts parmi les arbres. Nous arrivons à Royompré où est établi notre deuxième contrôle. Un bon petit minestrone en guise de carburant pour continuer notre marche. Un fermier indigène s'en donne à coeur joie pour saluer notre passage avec des effluves « printanières », mais on résiste !

Nous repartons alors direction Tiège mais nous obliquons à droite pour arriver près du camping de Royompré. Puis direction Surister pendant quelques centaines de mêtres, puis un chemin à droite nous élève (et ça fait mal !) en longeant le ruisseau du Botné, pour déboucher quelque part dans les bois derrière Surister, là où il y a un totem. J'ai l'impression qu'il ricane à nous voir.

Nous partons alors vers Charneux. Il y a eu des débardages, il a plu la nuit, vous imaginez... Après une dernière bonne grimpette, une boucle campagnarde nous mène à Charneux où est situé notre dernier contrôle parmi les chars de carnaval. Un petit sentier nous ramène à Jalhay pour boucler cette marche de 20 kms. Ce fut une très belle marche, dans une magnifique contrée. La météo était avec nous.

Allez à l'année prochaine les « boeufs » de Jalhay.

GMN


19 février 2011 - Banneux (photos ici)

Un beau matin à la fraîche, aie aie aie comme elle était fraîche ! Vu la température ce samedi 19 février 2011, à Banneux, il va falloir galoper ! J'ai eu le plaisir de faire les premiers kilomètres en compagnie de notre ami Alain Leclercq et son pote Charly.

Au départ de l'établissement Mater Déi, nous nous dirigeons vers Banneux village, mais bien vite nous quittons la route pour emprunter à gauche un sentier qui nous conduit vers le ruisseau de Herlatte. C'est alors un chemin empierré, surplombant ce ruisseau qui nous fait plongé jusqu'à la route Louveigné Fraipont. Nous dévalons toujours vers Basse Fraipont. Sur le talus de gauche, nous pouvons constater les dégâts forestiers occasionnés par l'hiver. C'est à l'école de Fraipont que notre premier contrôle est situé, là où, dans un temps déjà lointain était situé le départ de la marche du club local.

Notre marche reprend alors vers Haute Fraipont qui mérite bien son nom ! Dans la colline, un beau château blanc semble nous inviter, mais c'est un sentier à gauche, à flanc de colline et à l'orée de la forêt, qui nous fait surplomber la Vesdre avec de jolies vues sur la vallée. Ce petit sentier nous emmène jusqu'au terrain de foot de Nessonvaux. Nous passons la Vesdre et c'est sur la droite, par le chemin de Déportés que nous nous déportons pour arriver dans le « vieux Nessonvaux ».

En passant par « Le Bac », nous attaquons alors le Thier de Hansé, avec de nouveau de belles vues sur la vallée et sur la colline d'en face où nous venons de passer. Après avoir grimpé pas mal, un peu avant le village de Hansé, nous piquons alors à gauche vers le hameau de Gélivau, puis un sentier nous redescend jusqu'à la Vesdre et Basse Fraipont où nous repassons à notre contrôle. Un bon bol de potage artisanal, servi par la famille Gillard, est de bon aloi.

Nous quittons ce contrôle, altitude 120 m. Avec la compagnie des 12 kms, le parcours nous faufile entre deux maisons pour nous engager sur un petit sentier abrupt qui nous élève dans la forêt jusqu'aux abords du château de Banneux, altitude 300 m. Oufti que de soupirs sur cette sente ! Ensuite, c'est sur le plat, bien calmement, en empruntant le ``périphérique`` de Banneux, là où j'ai rencontré notre ami Éku, que nous allons à notre dernier contrôle situé à Chaitifontaine. De là, en passant derrière le restaurant l'Eau Vive, nous entrons dans les bois de la Fagne de Banneux pour y effectuer une petite boucle forestière qui nous emmène derrière le site de apparitions et retour à notre point de départ.

Voila les 21 Kms de la marche de Trasenster. Si au départ il faisait frisquet, la dénivellation nous a vite réchauffés.

GMN


9 janvier 2011 - Berneau (photos ici)

C'était le dimanche 9 janvier que nous avons quitté la salle de Berneau pour nous diriger vers le village de Moelingen dans les Fourons et de là, un chemin sur la droite nous conduisait en Hollande, à Mesch, charmant petit village batave. Ensuite, par un chemin campagnard nous rentrions en Belgique pour arriver à S'Gravenvoeren, Fouron le Comte, au centre duquel était établi le premier contrôle, dans l'école francophone.

C'est en direction Berneau que nous quittions le village, mais à la sortie de celui-ci, nous prenions un petit chemin à gauche qui nous faisait cheminer dans la campagne fouronnaise. De la neige, il n'y en avait plus, si ce n'est quelques traces dans les fossés, par contre beaucoup d'humidité dans les prairies et les champs. Nous sommes passés par le petit hameau de Ketten. Nous avons suivi un moment la rivière Voer que nous avons quittée pour gravir une petite colline et regagner tout doucettement Fouron le Comte et son contrôle où flottait une bonne odeur de vin chaud.non, je ne me suis pas laissé tenté !

Ce fut alors le retour à Berneau par la route, le retour aurait pu se faire par de petits chemins de campagne, mais vu l'humidité, il était sûrement plus prudent d'emprunter la route.

Ce fut une belle petite marche de 13 km, de remise en route pour bien commencer l'année marcheuse.

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