Recits de marche

Je raconte, vous m'accompagnez ?

30 septembre 2012 - Notre marche (photos ici)

Un peu traditionnellement, je vous raconte le circuit proposé le 30 septembre à la marche des Marcheurs Franchimontois. Tout d'abord, un grand merci aux personnes, membres et non membres du club, qui nous ont aidés à l'organisation de cette marche qui fut une belle réussite. La journée s'annonçait belle, mais le petit vent frisquet nécessitait une prudente petite laine. Comme d'habitude, les marcheurs partaient de la salle de Spixhe. Le circuit des 4 km proposait la traditionnelle visite en passant par la gare de Franchimont, Marché, la piscine, la Bouxherie et le centre de Theux.

Le parcours des 6, 12 et 21 km, proposait lui de traverser Spixhe et la grand route prendre la direction de Spa mais emprunter bien vite à droite un sentier qui par une petite grimpette permettait de suivre le ruisseau du Targnon vers l'amont pour débouler dans le fond de l'Ourlaine. Là, en prenant à droite, toujours avec le Targnon comme guide dans les sous-bois, le circuit arrivait en dessous de la ferme de la Haie vers laquelle partaient les 6 km pour gagner le contrôle de Jevoumont.

Les parcours de 12 et 21 km prenaient à gauche pour attaquer le « col » de Becco, ce qui permettait de sortir du bois et de profiter des rayons du soleil et cela faisait du bien. Nous passions devant la ferme de BelleVue et en arrivant au dessus, dans une prairie à gauche, nous pouvions admirer quelques beaux charmes dont les feuillages commençaient leurs mues d'automne. De suite après, à l'entrée du village se présentait le contrôle situé chez nos amis Nicole et Roger Van Hooff. Après cette halte, nous laissions le ``vieux Bécco´´ sur notre gauche. Dans une propriété toute proche, le pelouse impeccable, était entretenue par une tondeuse robotisée, qui telle une petite tortue infatigable, tond le pelouse inlassablement 24 h sur 24, 7 jours sur 7. C'est une courageuse ! A la sortie du village, près d'une petite chapelle, les circuits des 12 et des 21 se séparaient momentanément. Les 21 km continuaient tout droit vers Bois Renard, puis en face du chemin du moulin Elnoumont, c'est à gauche qu'un petit sentier puis un chemin campagnard descendait vers le cimetière de La Reid en passant près de la ferme de la Verte Fontaine. Après le cimetière de La Reid, le parcours remontait vers Becco en empruntant le versant sud du « col ». Sur le macadam une ancienne inscription « oufti c'est dur ! » démontrait que d'autres sportifs avaient transpiré dans nos dénivelés. C'est en traversant le ``vieux Becco´´ que les participants repassaient au contrôle Van Hooff. Après ce contrôle, c'est ensemble que les circuits 12 et 20 km continuaient leur marche. Près de la petite chapelle de tout à l'heure, en face de laquelle la petite tondeuse travaillait toujours, le circuit commun prenait un chemin de campagne à droite qui descendait retrouver le Targnon pas loin de sa source et remontait dans les bois pour débouler au quartier du Vieux Cortil, puis une boucle jusqu'à la Fagne Saint Remacle. Sur notre droite s'offrait un grandiose paysage avce tout là bas barrant l'horizon, la rangée d'arbre de la route Charlemagne. Après cette boucle, l'itinéraire prenait à gauche, pour entrer dans les bois derrière le Vieux Cortil, puis descendait vers la ferme du Chicheux, ensuite une remontée jusqu'à Jevoumont par un chemin au milieu de la haie d'honneur formée par les maïs. En sortant des maïs, là aussi un beau paysage sur les villages de l'entité theutoise : Hodbômont, Mont, Tancrémont, Oneux. A Jevoumont, se situait le troisième contrôle.

L'itinéraire des 21 km descendait alors vers le lieu dit « La Machine ». Dans la prairie en face, un troupeau de vaches au milieu duquel trônait une biquette, hargneuse qu'elle était envers ces compagnes cette petite bête ! C'est en compagnie du ruisseau Le Wayot que les marcheurs arrivaient à Theux près de la police et un petit sentier les conduisait dans le Stokis jusqu'à Marché. A partir de là, les circuits des 4 et 20 km se confondaient pour rentrer à la salle de Spixhe en remontant le Wayai.

C'était vraiment un beau parcours ensoleillé qui était proposé là.

GMN


9 septembre 2012 - Gouvy (photos ici)

Le dimanche 09 septembre, nous avons profité d'une magnifique journée ensoleillée pour pousser jusque Gouvy pour répondre à l'invitation de Gais Gouvions locaux pour faire notre marche. Nous partions donc de la salle située près de la gare, vers laquelle nous nous dirigions pour commencer notre marche. En passant sur le pont enjambant les marches, nous prenions la direction de Gouvy Village, mais assez vite nous quittions la grand route en empruntant sur la gauche un petit chemin qui nous emmenait dans la campagne en rasant les installations de la SNCB et vers notre premier contrôle situé au lieu dit « Sur les Monts » Nous poursuivions ensuite notre marche en croisant l'Ourthe Orientale encore bien maigre si près de sa source. Cela sentait bon les regains, les fermiers profitaient eux aussi de la belle journée. Nous prenions alors un chemin campagnard qui nous faisait descendre dans la vallée de la Haie de Bellain et sa réserve naturelle. Lorsque j'était jeune, gamin même, donc il y a belle lurette, dans les chemins campagnards, il y avaient trois ornières. Les deux extérieures étaient creusées par les roues des charrettes et la centrale par les pas des chevaux de traits. Maintenant, avec les tracteurs, il n'y a plus que deux ornières, et les marcheurs ont tendance à recréer l'ornière centrale, là où l'herbe est repoussée après la disparition des chevaux. C'est évidemment plus doux pour marcher.

Après la réserve de Bellain, nous étions en pleine campagne, de beaux troupeaux de limousins paissaient paisiblement dans les prairies. Que de viande en perspective ! Le village de Limerlé se profilait devant nous, mais à l'entrée de celui-ci une épingle à cheveux nous obliquait vers la gauche pour nous diriger vers une petite forêt et la réserve RNOB le Tier de Cassebert.

Nous arrivions alors à l'ancienne ligne de chemin de fer Gouvy Bastogne. Cette ligne est transformée en un Ravel qui permet de se balader jusque Bastogne en passant par Buret, Bourcy, etc. Nous, nous ne prenions pas ce Ravel mais le parcours au chapiteau de notre premier contrôle. De là, nous repartions vers Gouvy village, passions devant l'église qui comme il se doit est au milieu du village. Sitôt traversé la grand-route, nous repartions à droite pour repartir vers la gare en longeant le parc d'un château, puis le cimetière et un nouveau lotissement pour retrouver la gare et notre point de départ.

La météo était vraiment propice pour réaliser une agréable marche dans cette région frontalière. D'ailleurs, c'est par cette proche frontière et ses commerces, que beaucoup de marcheurs continuaient la journée. Voilà, c'étaient nos 12 km chez les d'joyeux Gouvions.



GMN


19 août 2012 - Bellevaux (photos ici)

Le dimanche matin, 19 août 2012. C'est le lendemain d'une veille gentille et agréable, le souper de notre club. Dès potron minet, nous voilà partis pour Bellevaux, sur les bords de l'Amblève. Depuis quelques jours, l'été s'est enfin installé dans nos régions, il fait chaud, mais quelle chaleur ! il y a un peu du Sahara là dedans ; et pourtant, c'est tout léger sans notre djellaba que nous prenons à droite au départ de la salle de Belvâ. Une petite grimpette nous conduit vers Lasnenville. Chemin faisant, nous pouvons admirer à gauche, une belle basse court dans laquelle se trouve des dindons, des paons et bien sûr des poules, dont certaines sont originales :les plumes toutes blanches et crépues. De suite, voilà quelques belles anciennes maisons à colombages. Par un petit chemin campagnard nous descendons vers l'Amblève que nous passons pour gagner le lieu dit Fourire, mais aucun éclat ne nous parvient. Un virage en épingle à cheveux, vers la droite, nous fait monter vers l'autoroute. Dans une prairie, un grand rucher avec des ruches multicolores à faire pâlir d'envie « Madame Miel » que nous rencontrons presque à toutes les marches de la région. Tiens elle n'est pas là aujourd'hui ! Le repas des Franchimontois lui aurait elle coupé les jambes ?

Nous passons donc sous l'autoroute pour monter encore vers le hameau de Froidville et nous continuons sur notre montée jusqu'au village de Beaumont où est gîter notre contrôle. Naguère, dans ce village, il y avait un bistro qui s'appelait « A Grand Gozî » (je ne suis pas certain de l'orthographe), il portait bien son nom ce bistro, mais sans doute que les grands gosiers pentus de l'époque sont disparus, l'estaminet n'existe plus.

Nous quittons ce village par une dernière boucle dans les frondaisons où nous avons le plaisir de rencontrer un groupe de Franchimontois. Ils prenaient le ´´frais´´ à l'ombre. C'est en passant par le lieu dit Planche que nous regagnons notre point de départ. Et surprise, dans la salle, c'est le sosie de Sophia Loren, en plus jeune, qui s'occupe du service.

Voilà notre marche de 6 Km, il faisait vraiment très chaud pour faire plus. Il y avait heureusement assez bien d'ombrage sur le parcours et de temps en temps une petite brise nous ventilait. Ah que s'était agréable de soulever légèrement les bras pour rafraîchir là où vous savez.



GMN


22 juillet 2012 - Xhoffraix (photos ici)

Le dimanche 22 juillet 2012, c'est à Xhoffraix que nous nous déplaçons, invités par le club des Charmilles. Club qui porte bien son nom. Pour arriver à la salle, nous traversons le village en voiture et nous sommes admiratifs devant toutes ces charmilles, de véritables murs qui cernent les propriétés avec des ouvertures parfois originales. Elles font penser parfois à des entrées de caverne. C'est beau, typique à la région, mais cela représente un sacré travail d'entretien !

Mais revenons à notre marche. Il fait beau, il fait chaud, comme chantait Guy Béart. Nous partons du terrain de football et de suite nous quittons le village pour entrer dans la campagne. Nous respirons une bonne odeur d'herbe fraîchement coupée. Les fermiers sont inspirés par les quelques jours de bon temps annoncés par la météo. Nous traversons une prairie dans laquelle est établi un grand camp de scouts. Ils lèvent le camp d'ailleurs mais il reste quelques beaux montages en bois et le drapeau flamand flotte toujours fièrement. Après cette prairie, c'est par un chemin forestier que nous descendons dans la vallée du ruisseau de Hagister. Fameuse descende que celle-là, un petit sentier au milieu des fougères. En dessous, nous prenons à gauche pour remonter ce ruisseau qui serpente dans une vallée très encaissée, à droite une paroi abrupte et en levant la tête on se doute un peu à quoi nous devons nous attendre. Et comme de juste, un peu après nous attaquons la montée. Heureusement, il y a une chaîne à laquelle nous pouvons nous aggriper pour nous aider à monter. Les racines de sapins peuvent servir d'escaliers. C'est en ahanant, en tirant l'accompagnatrice que nous arrivons au dessus. A partir de là, un petit répit.

Pas loin de la campagne de Longfaye, je crois, toujours dans la forêt, sur notre droite, nous longeons un précipice et dans le fond, nous apercevons nos collègues qui vont se farcir la côte aux chaînes et à qui nous souhaitons bien du courage. Sur la gauche, ce sont les pistes de ski de Ovifat que nous apercevons au loin. Nous poursuivons sur la crête, au gré du dénivelé, et toujours dans la forêt. Tout à coup, au détour du chemin, voilà qu'apparaît dans le fond, le haut des tourelles du château de Reinhardstein, impressionnant ! C'est par un chemin rocailleux serpentant en descendant dans la forêt que nous arrivons à l'entrée dudit château près de laquelle est situé le deuxième contrôle.

Nous repartons alors direction le barrage de Robertville, mais un peu avant celui-ci, nous quittons les marcheurs des 20 et 30 Kms pour emprunter le circuit des 12 Kms, pour ce faire, c'est une descente quasi vertigineuse qu'il faut se farcir. Un câble nous aide quelque peu pour descendre parmi les rochers. Quels soupirs derrière moi, par ce que maintenant je ne tire plus, je sers de butoir. Enfin, nous arrivons bien en dessous du château, sur la rive de la Warche. Nous suivons son cours en serpentant d'un côté à l'autre à l'aide de passerelles. Nous sommes alors dans la réserve de l'abbé Charles Dubois là où le ruisseau du Chêneu forme une belle cascade en se jettent dans la Warche. Après cette réserve, nous laissons la Warche partir vers Malmédy et c'est avec le ruisseau du Pouhon que nous remontons pour sortir de la forêt. Il fait agréable et beaucoup de familles s'amusent dans ce ruisseau que nous quittons pour rentrer dans le village de Xhoffraix. La salle et le chapiteau sont bondés. Tout le monde est content de profiter enfin d'une belle journée. Voilà, c'était nos 12 Kms d'une marche sportive, alpestre parfois, mais dans une région magnifique.

GMN


17 mai 2012 - Goé(photos ici)

Le jeudi 17 mai, c'est à Goé que nous sommes allés nous oxygéner sur le parcours proposé par Les Goélands. Un petit vent frisquet, mais le soleil est enfin là. Nous partons du terrain de football situé sur les bords de la Vesdre. De suite après être passés la rivière, un petit enclos dans lequel se prélassent de charmantes petites biquettes qui attirent beaucoup de regards amusés. Nous traversons le village de Goé en passant devant la maison d'une certaine Mireille, vous savez celle qui fabrique des pralines. En prenant la direction de Hèvremont, nous prenons un petit chemin à gauche qui nous fait grimper dans la campagne. En prenant la peine de tourner la tête à droite, nous avons une belle vue sur la colline en face, dominée par l'église et le château de Limbourg. Notre parcours nous faisait traverser des prairies en prenant le chemin des échaliers. Nous arrivions alors au hameau La Pierresse où était situé notre premier contrôle. Ils sont bien faits ces échaliers, de passage aisé, mais un petit coup de burette serait de bon aloi, par ce que leur grincement est moins agréable que le chant des oiseaux.

Nous continuons notre marche en passant par les bois de Hèvremont puis de la Borchêne. Sur le chemin, il y avait une longue et méchante grimpette puis une plus méchante descente sur un chemin fort rocailleux. Hou lala donne moi le bras ! Les nombreux néerlandophones peinaient, changés qu'ils étaient ! C'est en remontant le ruisseau de la Borchère que nous arrivions à la route de La Gilleppe. Notre deuxième contrôle était établi au pied de la tour panoramique. Nous passions sur le barrage et prenions à droite pour longer le lac quelques cent mètres. Nous quittions les baroudeurs qui s'engageaient sur les 12 et 42 km. Nous sur les 1é, une nouvelle grimpette dans l'allée du Petit Lys, puis à gauche nous prenions l'allée de Pierreuse. Tout cela dans une belle forêt où les arbres avaient retrouvé leur belle parure vert tendre, quelques fois pourpre, c'était beau avec le soleil en plus.

Nous descendions alors à Béthane et derrière les établissements Corman, un escalier rustique (très) nous élevait vers les prairies et leurs échaliers pour regagner Goé et notre salle de départ archicomble. Beau succès donc pour cette belle marche.



GMN


Mai 2012 - Voyage des MF en Alsace

Nous partîmes de bon matin, au chant du coq (français) ; tous présents, 53 marcheurs et notre sympathique chauffeur Roger.

Avant de passer au programme, nous avons tous eu une pensée émue pour notre chère amie Violette qui organisa tant de cars pour notre plaisir à tous.

Ce programme, concocté par André et moi-même, cela résume des journées bien « remplies » : 2 marches et de nombreuses découvertes. Et oui, cette année, nous avons encore trouvé sur les terres d'Alsace, de petits coins non encore visités.

Un petit tour sur le Marché de Gérardmer ? Malheureusement, nous arrivons trop tard, dommage ! Etes-vous bien installés dans ce grand Hôtel typiquement « Alsacien » au flanc de la colline avec vue sur le Ballon d'Alsace ? Avez-vous apprécié la cuisine familiale que la famille Benz, propriétaires, nous ont proposée ?

Les marches . laquelle préférez-vous ?

Celle de CERNAY avec l'accueillant DG moustachu qui nous fit danser et dont l'arrivée se situait près du Parc des Cigognes.

Ou, lors du retour au pays, la découverte de ce coin de verdure, le HOHWALD ; avez-vous trouvé la cascade ?

N'oublions pas non plus les visites dégustatrices à la FERME-DUVERSANT- DU-SOLEIL (un vrai Munster Fermier artisanal) et le viticulteur WOLFBERGER où on se perdait dans les énormes fûts de la cave à vin, que de vins, que de vins . mais, pas dans notre pauvre petit verre de dégustation !

Pour reposer les mamy's, on se promène gentiment et on se relaxe dans le petit train d'EGUISHEIM.

Avant de terminer, un petit mot sur les 2 restaurants de midi : O'LAC à Gérardmer, le patron propose de bons plats spécialement pour nous ; un joli décor dans cette salle .le 2me à l'Hostellerie du Pape, pas très agréable ce Pape. enfin, passons.

Le musée de la SCHLITTE : intéressant, voilà comment on travaillait (très durement) jadis, dans la région de Munster. Au revoir l'Alsace,

René


3 mars 2012 - Trois-Ponts (photos ici)

Je voulais vous parler de la marche de Stavelot, mais ce n'était pas la forme ce week-end, alors un petit retour en arrière jusqu'au 3 mars, chez les Spiroux de Trois Ponts.

Nous partions du terrain de football sur la route de Basse Bodeux. Etrange, le préposé au parking, ce n'était pas le petit sympathique moustachu habituel. Nous montions de suite à droite, vers Mont de Fosse, où sont situées des petites PME parmi les quelles « Le Roi de la Fraise ». Il doit faire des bonnes confitures celui là ! Nous prenions à gauche un petit chemin campagnard qui nous faisait entrer dans la forêt « La Bouhaye ». Et c'est en traversant cette forêt que nous arrivions là haut à Saint Jacques. Pas de neige, donc pas de skis, une légère brume qui nous voilait le panorama. A Saint jacques, quart de tour à droite direction Fosse où était situé notre premier contrôle.

C'est en montant encore quelque peu que nous nous sommes extirpés de Fosse, par un chemin forestier qui nous faisait traverser La Fagne Adam. Eve n'était pas là, mais à un carrefour de chemins forestiers, s'élevait la Croix Barbette. Un prénom qui fait rêver. Mais qu'a-t-elle fait ou qu'a-telle subit cette pauvre Barbette pour mériter sa croix là faut dans les bois ? Nous entamions la descende dans le calme de la forêt, quand tout à coup, une voiture vient troubler cette quiétude. Devinez qui c'était ? Un hollandais ! Nous arrivions au domaine de Farnières.

En sortant du bois, d'abord une belle petite chapelle, style ardennais. Puis une belle allée nous conduisait au château où était situé notre deuxième contrôle. Ce château est devenu un centre de rencontres. Des rencontres spirituelles hein ! N'allez pas imaginer d'y être accueillis par de belles ardennaises aux moeurs libres.

Nous quittions le domaine par l'arrière et un petit chemin campagnard nous conduisait au village de Mont. Nous avions une vue embrumée sur Grand Halleux. Dans ces petits villages ardennais, il y a d'anciennes maisons à colombages. Certaines sont bien entretenues et agréables à regarder. Quelques unes ont le toit recouvert de « cwerbâs » qui doivent nécessiter une solide charpente. Nous quittions le village de Mont par un vilain chemin bétonné, mais vite, nous regagnions la forêt et son bon chemin, pour arriver au hameau « Les Quartiers », puis direction Dairomont.

Chemin faisant, j'entends une bande de gais lurons qui me rattrape. Il y d'abord le petit Louis de Manaihant, puis Ferdy et puis Marc. A lui tout seul il vaut le coup d'oeil, bien bâti, trapu, été comme hiver en short et d'agréable compagnie. Mais cette joyeuse cavalerie avait fait les 30 Kms, donc moi j'étais tout petit.

C'est en leur compagnie que je terminais la marche en repassant par Fosse et son contrôle et puis vers la salle du terrain de football. Là, pas d'Orval, mais une bonne bière « Vielle Salm » qui ma foie se laisse boire agréablement

Voilà, c'étaient mes 20 Kms à Trois Ponts.

GMN

17 mars 2012 - Hody (photos ici)

Ce samedi 17 mars, c'est sur les hauteurs de l'Ourthe, sur le plateau condruzien, à Hody, à deux pas d'Anthisne, que je suis allé humer l'air du printemps qui s'annonce. Sitôt sorti de la salle, c'est à gauche, vers La Spinêtte que nous entamons notre marche. Quelques cent mètres sur la route vers Tavier, puis à gauche un chemin de campagne nous emmène dans les bois de Harrifontaine. Les bûcherons s'en donnent à coeur joie. Le ciel est un peu couvert mais le soleil fait des efforts pour se montrer. Dans les champs, ce sont les alouettes qui grisollent, c'est beau. Après avoir traversé la route d'Ellemelle, c'est avec l'autorisation du châtelain, que le parcours nous fait emprunter une très belle allée au bout de laquelle se dresse le château de Vien. Comme il se doit, ce château est entouré d'un parc. Mais celui-ci est parsemé de jonquilles et de l'autre côté du chemin, ce sont des jonquilles et des perces neige qui se disputent le terrain. Après ce château, nous arrivons au village du même nom où est situé notre premier contrôle dans l'école. Beau petit village que nous dévalons pour mieux remonter sur l'autre versant ce qui nous donne un beau panorama sur le village et sur le côté face du château.

Nous voilà repartis dans les campagnes pour arriver à Les Floxhes puis à gauche pour descendre vers Les Hayettes. Le long du chemin, se trouvent plusieurs bornes Stavelot 1768. Le pouvoir des ancêtres des Blancs Moussis s'étendait il jusque là à l'époque ? Dans le fond des Hayettes, nous prenons à gauche par un petit chemin très encaissé. Ce chemin me fait penser à une ancienne ligne de chemin de fer. Au dessus à gauche, nous apercevons la présence d'une carrière, c'est vrai que nous sommes au pays des carriers. Par ce chemin, nous arrivons dans les « faubourgs » de Ouffet, que nous envahissons par le terrain de football dans la buvette duquel est situé notre deuxième contrôle.

Nous traversons ensuite le village en prenant la direction du petit zoning. Le ciel s'est couvert pour de bon et la température a fraîchit, dommage. Sur notre droite, le paysage se creuse pour amorcer la vallée de l'Ourthe par delà le bois du Trou du Loup. C'est au hameau de Sparmont que nous arrivons pour notre troisième contrôle.

Nous continuons en suivant un ruisseau qui serpente dans le fond d'une vallée forestière, puis un chemin à gauche nous fait remonter vers l'orée de la forêt, mais que ça monte, fini la rigolade ! En passant par les campagnes de La Rock, nous nous dirigeons vers Anthisne et son Avouerie dans l'arrière cour de laquelle se trouve notre dernier contrôle. Je n'avais rien à avouer, je me suis quand même mis à table pour manger une soupe, c'était vraiment de la soupe, genre colle à tapisser, loin de valoir celle de nos franchimontoises, sans chauvinisme !

Nous repartons alors vers Hody en faisant un petit crochet par le lieu dit : Mirlinpinpin (il fallait bien faire descendre la... soupe). Je regagne alors la salle de départ où je rencontre nos amis Christine et Georges Haid. Il va bien Georges, bien qu'il se plaigne de ne plus marcher beaucoup, et surtout il ne peut plus porter Christine dans ses bras ! Mais souviens toi des beaux souvenirs Georges.

Voilà, c'étaient mes 21 Kms chez les d'joyeux da Tultay.

GMN


25 février 2012 - Trasenster (photos ici)

Ce samedi 25 février, donc c'est tout frai, ce n'est pas bien loin de chez nous que je suis allé m'oxygéner, à Banneux où le club de Trasenster nous invitait. Comme d'habitude, nous partions du grand établissement « Mater Déi » et nous nous dirigions vers Banneux Apparitions. Nous traversions le site où parait il de grandes choses se sont passées il y a belle lurette. Nous arrivions à la Fagne de Banneux. Le temps quelque peu humide mais agréable pour marcher. Nous arrivons au Grand Pierreux où nous traversons la grand route venant de Mont Theux et nous prenons la direction de La Reid par la route puisque les eaux et forêts nous empêchent de profiter du GR où passent des motos ! Mais quand même, après quelque 400 m, nous prenons à gauche un chemin forestier qui nous conduisait tout doucettement vers Hodbômont où est situé notre premier contrôle à la salle d'agrément à côté de la chapelle près du château Potelle.

Dès la sortie de ce contrôle, nous prenons à droite et en passant devant l'ancien (vraiment ancien) moulin, nous entamons une bonne longue montée forestière vers la Fagne Saint Remacle. On sent que le printemps s'annonce, les oiseaux s'en donnent à coeur joie. Un petit peu avant d'arriver à la Fagne, nous prenons un chemin à gauche, quelque peu bourbeux qui, en passant au dessus de la ferme du Chicheux, nous conduit dans le quartier du Vî Cortil. Par endroits, le long des haies des propriétés, ce sont les perces neige qui nous saluent, même des crocus fraîchement éclos semblent nous dire : allez les amis les beaux jours arrivent ! Le soleil aussi se met de la partie en pointant son nez de temps en temps.

Après le Vî Cortil, nous arrivons alors au manège de la Fagne Saint Remacle que nous contournons par un chemin fort rocailleux, par lequel nous arrivons à la route qui à droite nous redescend jusqu' aux étangs du Rûru. Etangs que nous évitons en prenant à gauche pour faire un crochet qui nous ramène à Hodbômont et à notre contrôle. Il fait une chaleur là dedans, que c'est dehors, sous un soleil encore un peu timide, que je prends ma collation, un potage artisanal du coin. Un minestrone, il est vrai que la dame qui sert est italienne.

Et nous voilà repartis sur notre marche, nous traversons Hodbômont, ce petit village joliment entretenu avec d'anciennes maisons restaurées avec bon goût. Direction Theux par un petit chemin campagnard qui nous conduit vers l'arrière du cimetière. De beaux paysages s'offrent à nos yeux, à droite Jevoumont juché sur sa colline comme un village provençal mais sans les cigales. Devant nous, la colline d'Oneux et bien audelà. Et à gauche, sur les hauteurs, Tancrémont que nous allons devoir regagner ! Pour ce faire, après avoir traversé la grand route, nous prenons un chemin de campagne qui nous fait passer devant une ancienne carrière, maintenant un site protégé où vont bientôt paître des moutons.

Ensuite, c'est la ferme de Wisselet et c'est en suivant le ruisseau du Fond de Wisselet que nous attaquons la remontée vers Airifagnes. En montant, devant moi, il y avait un couple. La dame commence par enlever son écharpe, puis sa veste pour se retrouver en bain de soleil. Je me demandais : où va-t-elle s'arrêter dans son effeuillage ? Mais ce fut tout, sans doute un coup de chaud ? Vous savez, à un certain âge les dames.. Nous arrivons donc au restaurant de l'Eau Vive, nous passons côté des cuisines d'où parviennent des effluves bien alléchantes (ce n'est pas bon pour la dame devant !). Nous arrivons à notre troisième contrôle au château de Chaityfontaine, ensuite une dernière boucle dans le village de Banneux nous ramène à notre point de départ.

Voilà, c'était ma marche de 20 km au club de Trasenster, par des endroits que nous sont connus bien sûr, mais que c'est agréable d'y repasser !

GMN


21 janvier 2012 - Kelmis (photos ici)

Le 21 janvier, un temps à ne pas mettre un pied dehors, de la pluie chassée presque à l'horizontal par un vent fou. Il fallait être presque aussi fou que lui pour aller marcher par ce temps, mais ça aide. C'est donc à La Calamine, Kelmis, que je suis allé. Au départ du Lycée de l'ami César, nous prenions quelques 100 mètres la direction de Moresnet, puis en prenant à droite, nous sortions de La calamine en montant dans des lotissements pour gagner la forêt frontalière. Le parcours nous faisait louvoyer dans cette forêt, là nous étions un peu protégé du vent. Nous arrivions alors sur le chemin forestier qui descend des Trois Bornes que nous empruntions pour passer sous le chemin de fer et gagner le premier contrôle situé à la maison de repos de Moresnet Chapelle.

De là, nous retournions sur nos pas pour retrouver le bois de Preuss et le chemin de fer et nous prenions un chemin à droite plus ou moins parallèle au rail et qui par la forêt nous emmenait à la sortie de Kelmis. C'est alors un sentier au pied du talus du chemin de fer qui nous conduisait jusqu'à Moresnet village.

Juste après l'église, une petite ruelle nous faisait entrer dans une prairie. Là plus de protection forestière, le vent et la pluie de plein fouet. Le chapeau et le parapluie faisant office de coupe vent, c'est au rythme de nos flitchs flatchs que nous arrivions à un ancien moulin et à la rivière La Gueule. On peut dire qu'elle avait de la gueule La Gueule, alimentée qu'elle était par les pluies des jours précédents.

A notre moulin, nous montions sur le Ravel qui nous conduisait vers les faubourgs de Kelmis en passant par le tennis et le quartier Krickelstein. Nous traversions la grande route de Henri Chapelle et un petit chemin nous emmenait près de la petite et jolie Rochuskapelle. De nouveau une grande prairie où nous étions fouettés par les éléments. Si J. Dufilho avait été là, il aurait dit : « il pleut comme vache qui pisse ! ». Mais de vaches, point à l'horizon, bien blotties qu'elles étaient au sec dans leur étable. Nous non ! Après cette prairie, nous arrivions dans une forêt où nous longions un ruisseau qui dégringolait à vive allure. Une grimpette, un virage à gauche pour arriver au château de Eyneburg que nous contournions pour arriver alors à notre deuxième contrôle sis dans une école près de Hergenrath.

C'est le cas de dire : plus on est de fous plus on s'amuse, par ce que à cette halte, je fus rejoins par l'ami Ferdi et le petit Louis de Manaihant et ainsi que Antoine de Trasenster. Eux ils étaient sur les 20 Kms, et je les ai accompagnés pour rentrer à Kelmis, je me contentais de faire 12 Kms. C'étaient mes 12 Kms humides à La Calamine.

GMN








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