Recits de marche

Je raconte, vous m'accompagnez ?

12 décembre 2009 - Surister (photos ici)

Les prairies vertes étaient devenues blanchâtres, il était vraiment venu nous dire bonjour Monsieur Hiver. C’était à Surister, le 12 décembre que le club des « Fins Mollets » nous accueillait.

De suite à droite, au départ de la salle « La Petite France », nous entamions le parcours par un chemin campagnard qui nous conduisait dans la forêt et nous faisait descendre « plein tube » jusqu’à la jonction des ruisseaux des Prés Cépa et de La Morette. Ensuite, une jolie grimpette nous faisait jaillir du bois. C’est alors un sentier étroit et boueux, dans lequel il fallait marcher comme des canards pour avancer sans s’étaler. Nous arrivions alors dans les faubourgs de Jalhay et par les terrains de football, puis le centre où avait lieu le contrôle, embaumé par l’odeur de vin chaud, ah c’est tentant ! Nous partions alors vers Herbiester, par des petits chemins campagnards bordés de beaux plans de houx certains bien garnis de jolis petits fruits rouges.

Après Herbiester, nous descendions alors dans les bois, le lieu dit Louviépré, nous ne devions pas être loin du lac de La Gileppe. Par le Dyché, nous débouchions sur le chemin qui monte du lac et qui va vers Herbiester que nous investissions par Herbôfourire. Mais comme Monsieur Hiver était là, les herbes étaient cuites donc pas de fou rire (bof !). Nous repartions alors vers Jalhay pour repasser à notre premier contrôle, toujours ce parfum de vin chaud... j’ai succombé ! C’est là que j’ai rencontré nos amis Louis et René et c’est ensemble, en passant par Charneux que nous avons terminé cette première marche vraiment hivernale. Et c’est « plein tube » que nous avons du remonter la descente du départ pour regagner Surister.

GMN


21 novembre 2009 - Grivegnée (photos ici)

Ce samedi 21 novembre, c'est sur les hauteurs de Grivegnée que je me suis rendu pour répondre à l'invitation des Marcheurs des Bruyères. J'avais, je l'avoue un peu d'appréhension à aller marcher vers là, mais je fus agréablement surpris. Au départ d'une école, c'est par des quartiers et lotissements que le parcours nous conduisait vers Bois de Breux, et ensuite le bois de Fayembois. Nous avons tournicoté un moment dans ces bois pour déboucher à Beyne-Heusay. Là, nous avons pris le train de la ligne 38, mais comme c'était un omnibus, au premier arrêt, nous sortions de la ligne à Malgueule !

Ensuite, par la campagne, nous longions le château Neufcour et descendions vers le Bois de Beyne que nous traversions pour déboucher sous Romsée. Là, les 12 nous quittaient et nous, c'est un petit sentier sympa qui nous faisait grimper tout doucement vers la haie des Loups, puis le village de Chèvrement et ensuite sa basilique. Juste à l'entrée du site de celle-ci, nous prenions un sentier à gauche qui nous faisait dégringoler vers le ruisseau de la Casmatroye. En descendant, j'imaginais entendre les cris perçants de certaine personne « attends-moi ! retiens-moi ! ». C'était vraiment une descente en piqué ! De là, c'était un chemin bien agréable, souvent boisé, qui noue emmenait vers Chaudfontaine, où était situé le contrôle. Avec les feuilles mortes, nos pas faisaient « tchiwi tchiwi ». C'était ensuite la traversée du parc du Casino et du château des Thermes, puis par une petite route nous longions la Vesdre, nous passions devant la petite stèle élevée en l'honneur de nos deux pompiers décédés lors de l'explosion à Theux et nous arrivions à Vaux sous Chèvremont. En passant sur le chemin qui longe le tracé du TGV, mon regard est attiré par un panneau, au loin, « Pour connaître nos produits, tournez à gauche » : chocolats Galler. A partir de là, le parcours n'était plus très folichon, immanquablement, il fallait traverser les quartiers de Chênée pour remonter à fond vers Les Bruyères. La ligne 38 fut quand même la bienvenue pour éviter les bruits de l'agglomération. Mais sur la fin de la marche, ces satanés produits Galler me trottaient dans la tête. Étant un homme de peu de volonté, sur le chemin de retour à la maison, petit crochet par Vaux sous Chèvremont ! Dans cette petite boutique où il fallait tourner à gauche pour y arriver, les petits bâtonnets 2e choix de chocolat noir fourrés au café liégeois, j'en ai fait mon 1er choix. Ceci n'est pas de la publicité, mais l'éloge d'un mariage réussi de produits régionaux. Et aussi un aveu de faiblesse !

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27 septembre 2009 - Franchimont (photos ici)

Ce 27 septembre, venant de loin, nous sommes allés réaliser la marche proposée par le Cercle des Marcheurs Franchimontois, là-bas à Theux. Je ne sais comment fait le président de ce club, mais depuis quelques années, il fait beau le jour de cette marche ! Peut-être implore-t-il Râ, le dieu soleil de Cléopâtre, pour que nous puissions profiter de son rayonnement et de sa chaleur (du soleil, pas de Cléopâtre !). Ou alors a-t-il conclu un contrat avec l’Indien pour que celui-ci vienne rôder sur les terres franchimontoises à la fin septembre ?

Nous profitons donc de cette belle journée pour nous lancer sur les 21 km. Au départ de Spixhe, 100 m de route vers Spa, puis nous prenons à droite le sentier qui longe le ruisseau Targnon. Nous remontons ce ruisseau pendant quelques encablures jusqu’au fond de l’Ourlaine. Là les 6 kms nous quittaient pour monter sur Jevoumont. Quant à nous, accompagnés des 12 km, c’est par une première belle grimpette que nous sortions de la forêt pour avoir une belle vue sur la ferme de Belle Vue à notre droite et nous élever vers Becco où avait lieu le premier contrôle tenu par Marguerite, Francine, Louis et la maître des lieux Nicole.

Après cette halte, les 12 km nous quittaient tandis que la 1ère boucle des 21 km nous emmenait vers le Bois Renard par un chemin de campagne. Nous retrouvions le ruisseau du Targnon à sa source. Dans cette campagne, la prudence était de mise, par ce que nous entrions, parait-il, sur les terres d’une certaine redoutable dame Simone... du coin ! Chemin faisant, nous contournions de loin la ferme de la Verte Fontaine. Nous descendions vers le cimetière de La Reid et une nouvelle grimpette nous faisait regagner le contrôle de Becco.

Après ce contrôle, nous retrouvions « les 12 km », et c’est en leur compagnie que nous descendions une vallée pour retrouver de nouveau le ruisseau du Targnon, puis remonter par la forêt vers l’arrière du Pied de la Fagne. Une boucle nous conduisait jusqu’au manège de la Fagne Saint Remacle. Avec cette boucle, nous pouvions bénéficier d’un beau panorama jusqu’à Battice et l’horizon était barré au loin par les rangées d’arbres de la route Charlemagne. Ensuite, un crochet à l’orée de la forêt, nous conduisait vers la ferme du Chicheux et le village de Jevoumont où était situé notre Beau panorama sur le village de Hodbômont et Tancrémont tout là haut.

Ensuite, nous quittions les 6 et les 12 km pour terminer notre circuit en descendant vers La Machine et le ruisseau du Wayot que nous ne quittions plus jusqu’à l’entrée de Theux et son nouveau giratoire. De là, nous allions dans le Stockis où un petit sentier nous déposait à Marché. Alors, c’est avec les 4 km que nous regagnions la salle de Spixhe en remontant le Wayai. C’était une belle marche qui nous a permis d’apprécier des petits coins du pays de Franchimont. Nous y reviendrons sûrement.

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22 août 2009 - Sourbrodt (photos ici)

Un beau matin à la fraîche, le 22 août, c’est à Sourbrodt que je suis allé là où nos amis fagnards nous accueillaient. Partant de la salle « Neur êwe » nous faisions une boucle dans la campagne pour arriver au premier contrôle et ensuite à l’ancienne gare de Sourbrodt. Ce qui était amusant, c’est que avec le début de cette marche, nous empruntions, plus ou moins, la fin du circuit de la marche de Weywertz quelques semaines plus tôt.

C’est ainsi que nous nous retrouvions sur la rive de la Warche, que nous descendions cette fois, jusqu’à Outrewarche. Nous passions ensuite sur le pont qui enjambe une « jambe » du lac de Robertville, pour arriver à l’approche de Champagne. Mais de champagne, nous n’avons vu que le nom ! Nous descendions ensuite sur le lac de Robertville que nous longions sur sa rive gauche. On ferme les yeux pour imaginer : il faisait délicieux, c’était les vacances, un parcours magnifique et aisé jusqu’au village de Walk ! C’est là qu’était situé le deuxième contrôle. Ensuite, c’est par un sentier assez abrupt que nous descendions dans une réserve naturelle, puis toujours par un sentier toujours aussi abrupt, mais dans l’autre sens, nous arrivions à un point de vue qui nous procurait un panorama magnifique sur château de Reinhardstein. Pour moi personnellement, c’était la première fois qu’il m’était donné l’occasion de voir ce château sous cet angle. Impressionnant! Il me donnait une impression de calme et de force en même temps. En automne, avec la coloration des arbres, ce site doit être enchanteur. Ce château fut construit en 1354. Il eut une vie mouvementée, fut même vendu à un marchand de pierres. C’est le propriétaire actuel qui le restaura complètement en 1969.

Nous arrivions ensuite au barrage de Robertville, en cours de réfection, nous le traversions, pour repartir directement à gauche par un petit sentier assez tourmenté qui nous emmenait à l’entrée du château. De nouveau une grimpette nous emmenait dans la campagne d’Ovifat, où avait lieu le dernier contrôle au dessus des pistes de ski. Une dernière boucle forestière nous rappelait que nous étions à l’orée des Fagnes et nous ramenait vers Sourbrodt. C’était une belle marche de 21 kms dans une belle région.

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25 juillet 2009 - Weywertz (photos ici)

C’est par un ciel plus ou moins dégagé, mais néanmoins le parapluie en bandoulière, que je me suis lancé sur la marche de Weywertz le 25 juillet. Partant du chalet de ski, c’est par un chemin forestier que nous prenions la direction de Sourbrodt, via le premier contrôle situé à l’orée du bois. Nous traversions le quartier de l’ancienne gare de Sourbrodt, puis nous nous dirigions vers « Cwène do Bwès » en passant par Bosfagne avec ses belles propriétés. Dans une, il y a un élevage de lamas, cerfs et biches. Nous rentrions dans les fagnes par un petit sentier où est érigé un petit monument, une hélice d’avion, à la mémoire de deux bien jeunes gaillards venus de bien loin pour se faire descendre là pendant la guerre. Puis c’est le deuxième contrôle au Grand Troupa. Le parapluie avait déjà été ouvert quelques fois.

C’est un beau chemin dans la forêt qui nous faisait monter vers « La Béole », puis virage à gauche pour redescendre dans les fagnes jusqu’à la Croix des Russes. Le circuit nous fait alors suivre les rives tourmentées du ruisseau Rour (La Noire Eau) pour revenir au contrôle précédent. Les myrtilliers sont toujours bien garnis et les amateurs ne manquaient pas, un petit dopage sympa ! Après ce contrôle, un circuit bien agréable nous ramenait vers les « faubourgs » de Sourbrodt. La Noire Eau nous suivait, les nuages aussi. Nous débouchions sur la route d’Elsenborn que nous empruntions quelques mètres pour repasser au premier contrôle. Ensuite, retour vers Weywertz en passant par Outrewarche. La finale s’effectue par un sentier, très bien aménagé d’escaliers et passerelles, remontant la Warche quelque peu forte et vigoureuse, il est vrai quelle était bien alimentée.

Cette finale était magnifique, peut être un peu scabreuse, mais magnifique. Très belle marche à refaire, des pareilles on en redemande!

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11 juillet 2009 - Malmédy (photos ici)

A malo mundarum. En purifiant le mal. Ce sont les origines de nom Malmédy. Cela date du temps des romains. Il faut croire que le mal était très profond, par ce que les « haguettes » sont encore là tous les ans, et elles ont encore beaucoup de besogne pour purifier !

Donc c’est à Malmédy que nous étions invités pour participer à la marche du club local. Le départ était donné du hall des foires. C’est en empruntant des petites rues qui nous faisaient traverser une petite zone industrielle que le parcours nous conduisait hors ville. Nous longions un Ravel en construction pour arriver derrière la gare. Nous contournions le magasin Carrefour pour nous enfoncer dans la campagne, pour gagner la Warchienne, puis le Val d’Arimont et son camping que nous longions. Ensuite, le circuit nous faisait la suite du Ravel du début, et un peu avant les carrières du Hotleu, dont nous apercevions les parois vertigineuses, une jolie grimpette forestière nous élevait vers le petit village de Boussire. Ensuite G’doumont. Là nous pouvions admirer un beau panorama vers Géromont et Baugnez. Nous allions ensuite vers Chôdes, petit hameau situé sur une crête avec de belles vallées des deux côtés. Un petit sentier à travers bois nous faisait descendre le Rond Tier pour regagner Malmédy par le cimetière. En traversant le vieux Malmédy, nous pouvions admirer quelques anciennes maisons. Nous passions la Warche en empruntant le pont D’Outrelepont. Sur ce vieux pont est installée une statue de saint Jean Népomucène. Je ne le connaissais pas celui-là, sûrement plus vieux que le pont. Nous regagnions alors notre point de départ.

Jolie marche, de 12 kms, idéale pour se remettre en jambes après les vacances.

GMN


17 mai 2009 - La Reid (photos ici)

Ce mois de mai, nous fûmes gâtés en belles marches ! Spa, Bassenge, La Reid, Petit Rechain ou Lincé ? Allons pour La Reid, le dimanche 17 mai. Il faisait un temps à ne pas mettre un marcheur dehors ! Lorsque je suis arrivé à la salle de départ, je vois la présidente dame Simone, un peu stressée, elle fredonnait « îîîl pleueueut, c’est pas la faute à mwâââ ! ». J’ai pensé, je ne l’ai pas dit hein, je l’ai pensé : « Simone tais toi sinon ça va pas s’arranger ». Effectivement, quelle belle pluie ! Le circuit nous descendait vers le Haftai et là nous piquions à gauche dans un petit chemin qui, par la campagne et les bois nous conduisait vers la route qui descend à Marteau. Nous la traversions et c’était par la forêt de Rohaimont que nous arrivions à Hestroûmont. Là, nous prenions quelque peu la direction de La Reid pour emprunter un chemin à droite cette fois. Nous passions derrière la ferme de la Carrière pour attaquer (c’est le cas de le dire) la montée vers Bècô. Le sentier emprunté était transformé en ruisseau, en cascade presque ! J’entendais des « merde » et « verdomme ». C’était du sport, et c’est tout heureux que nous débouchions à Bècô et au contrôle où Viviane et Christian donnaient un coup de main. De là, nous descendions vers le cimetière de La Reid. Vu d’en haut, c’était une vraie procession de parapluies de toutes les couleurs, même que les genets fleuris en courbaient la tête de jalousie !

C’est un petit sentier recouvert par les buissons, embêtant avec les pépins, qui nous conduisait sous le lieu-dit Hauregard. Nous redescendions alors un peu vers le village, mais il fallait se farcir une sacrée grimpette vers la chapelle du Bon Air à Jehoster. La Porte de Fer, par laquelle nous devions passer, elle était fermée pour cause de débardages et d’intempéries bien sûr. De Jehoster, nous descendions vers Fraineux. Que d’eau que d’eau en descendant ! C’est en passant par Les Cours et la route du Canada que nous regagnions la salle.

Ce fut un très beau parcours, bien arrosé. Mais dame Simone serait elle pourvue d’un organe... vocal magique ? Par ce que, est ce dû à son « fredonnage » que la pluie cessa à la fin de ma marche, j’ai même droit à quelques timides rayons de soleil. A l’année prochaine les Lursons, et que la présidente commence à chanter le samedi mildju !

GMN


19 avril 2009 - Stavelot (photos ici)

Le club de Stavelot nous avait oubliés l’an passé, mais cette année, nous étions de nouveau invités. Le dimanche 19 avril, le temps est un peu frisquet et incertain au départ de la marche. Le parcours débutant de l’Athénée nous faisait tournicoter dans la ville pour nous faire visiter le vieux Stavelot avec ses belles anciennes maisons à colombages. Assez rapidement, un contrôle dans la centrale hydroélectrique, petite centrale dont j’ignorais l’existence. En regardant discrètement par une fenêtre, j’ai pu voir la turbine qui est (était ?) alimentée par un biez de l’Amblève.

A partir de là, il fallait bien s’accrocher, parce que noue attaquions la côte direction Beaumont. C’était pour nous réchauffer ! C’est à une certaine altitude, une altitude certaine même, que nous quittions la route pour emprunter un agréable chemin campagnard qui, tout en nous offrant de magnifiques paysages, nous emmenait à Lodomez où était installé le 2e contrôle, près d’un ancien moulin. Le hameau de Lodomez eut son époque de "sainteté", il y a eu des papes à Lodomez. Ce n’est pas une plaisanterie, de 1794 à 1929, 10 papes s’y succédèrent. Ces braves gens étaient-ils les druides de l’époque, ou des guérisseurs, ou des conseillers, ou des marieurs ou les... cuisseurs du hameau ? A ce temps là, on ne parlait pas de... préservatifs !

Ensuite, c’est une belle boucle qui nous élevait encore dans les bois de la Ronde Haie, pour ensuite redescendre vers Vau Richard et un dernier contrôle puis retour vers Stavelot par un sentier forestier qui nous dévalait vers l’Amblève que nous passions par la passerelle près du camping de Challe. Cerise sur le gâteau, le soleil nous accompagnait jusqu’à la salle.

Belle marche et à l’année prochaine les stavelotains ! Dans votre belle région.

GMN


21 mars 2009 - Jalhay (photos ici)

C’était à Jalhay, en 2008, à cette marche, la neige avait recouvert toute la nature. Le soleil là-dessus, c’était magnifique ! Cette année, point de neige, mais le samedi, le soleil était de nouveau là. Le vent un tantinet frisquet, mais il faisait agréable à marcher.

C’est par des petits sentiers campagnards et en traversant des prairies que le parcours noue emmenait dans les "faubourgs" de Herbiester. Nous descendions alors vers la forêt de l’Hertogenwald. A quelques pas de marcheurs, sur la droite, nous apercevions le château Sagehomme, et c’est par le lieu-dit Werfa que nous arrivions déjà au premier contrôle.

Ensuite commençait une longue randonnée dans les bois. Par la Croix des Charbonniers nous arrivions au ruisseau La Gileppe, que nous traversions et puis longions jusqu’au lieu-dit Point Noir. Vu la position du soleil, nous allions plein sud. Sur le chemin, l’ombre des cailloux s’était quelque peu amenuisée, nous allons enfin vers le printemps. A notre Point Noir, virage à 180°, pour gagner notre deuxième contrôle installé quelque part vers Bleihag et le ruisseau des Huttas. Nous repartions alors vers le ruisseau La Gileppe qui nous accompagnait dans la descente vers la fin du lac du même nom, lac que nous apercevions à travers les frondaisons.

Débutait alors la remontée dans la direction Herbiester. Le troisième contrôle était situé au lieu-dit Les Grands Champs. Nous pensions être arrivés au sommet, mais nenni ! Les coquins nous faisaient redescendre dans le bois pour effectuer une dernière boucle et remonter vers Louviépré et retour à Jalhay par les prairies... parfumées de cette bonne odeur printanière et de chez nous.

Comme d’habitude, à Jalhay, une belle marche sous un beau soleil qui annonce le printemps et qui fait du bien.

GMN


21 février 2009 - Trasenster (photos ici)

La météo pas très engageante, mais il ne pleut pas. Au départ d’une école à Banneux, nous prenions la direction de Louveigné. Et puis en empruntant un petit chemin sur la gauche, la descente nous conduisait à Bannewai puis après la grand route (c’est fou ce que les voitures semblent rouler vite quand on attend pour traverser à pied) nous continuions à descendre vers Adzeu et son camping, que nous gagnions par un petit chemin sinueux. Le terrain un peu « gras » par moment, mais c’est normal au regard de la météo des jours précédents.

Après Adzeu, nous prenions la direction de Deigné en passant par Petit Tier. Là le chemin s’était durci puisque c’était l’asphalte qui allait nous supporter un bon bout de chemin. A Deigné, le contrôle était situé dans la jolie halle au centre du village.

Ensuite, c’est par un petit chemin de campagne, embaumé, que nous montions vers Hot’Champ. Au milieu du patelin, nous prenions à gauche pour grimper, à travers bois pour nous retrouver plus haut que l’autoroute. Ce n’est pas la côte de le Redoute, mais c’est à redouter quand même, ça la valait en qualité ! Nous passions de l’autre côté de l’autoroute, à la sortie Sprimont, pour prendre la promenade de la pierre tracée sur l’ancienne voie du chemin de fer de Damré. Nous passions même à la gare de Damré Captage où les hommes du Rail préparaient la saison touristique à venir. De là, un petit crochet nous menait au musée de la pierre à Sprimont où avait lieu le deuxième contrôle.

De là, en prenant la direction de Cornémont, nous prenions un petit chemin, toujours à gauche, pour repasser au dessus de cette p... d’autoroute pour redescendre par la campagne vers les jolis villages de Sendrogne ensuite Blindef, pour arriver à Louveigné et notre troisième contrôle avec sa bonne soupe.

C’est par une longue boucle asphaltée que le circuit nous ramenait à Banneux via le Doyard et puis la salle de départ. La boucle était bouclée. Personnellement, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de routes, mais vu la météo des jours précédents, cela valait sans doute mieux.

GMN


31 janvier 2009 - Berneau (photos ici)

C’était le dimanche 11 janvier, à Berneau. La neige était là, gelée, bien craquante et le soleil brille. Afin d’éviter le froid matinal, c’est tout début d’après midi que nous avons entamé cette marche. La température est idéale, très peu de vent, c’était bien. Au départ, c’est vers Mouland que nous nous dirigions, puis prenant, à droite, un chemin de campagne parmi les arbres fruitiers dénudés, c’est aux abords du petit village hollandais de Mesch que nous arrivions. Toujours par la campagne, sur des petits chemins enneigés, nous nous dirigions vers ‘S-Gravenvoeren (Fouron Le Comte) où était situé le 1er contrôle. On voyait que le temps était propice à la balade, nous croisions beaucoup de promeneurs qui profitent de ce bel après midi. Les luges sont de sortie aussi, mais comme nous sommes au pays plat, ce sont les parents (papas !) qui tractent leur progéniture. Le circuit nous fait contourner Fouron le Comte, nous passons par des petits hameaux (Ketten), et c’est en suivant le ruisseau Voer que nous regagnions notre premier contrôle.

Là, les méfaits du gel (selon Ferdi, il faisait moins 15 le matin !) la canalisation d’eau des toilettes est gelée, et c’est avec un seau d’eau que la madame Pipi locale et occasionnelle fait la navette pour pallier à la déficience de la chasse !

Nous retournions alors vers Berneau par les campagnes. Une marche agréable, tranquille. Nous ne savions pas exactement où nous étions, Wallonie, Fourons, Hollande ? Mais quelle importance ? Les personnes que nous croisions nous saluaient par des dag, hello, bonjour, entre marcheurs... ça marche !

GMN




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