Recits de marche

Je raconte, vous m'accompagnez ?

11 décembre 2010 - Surister (photos ici)

Voici mon dernier gribouillage pour 2010. Encore une année qui nous file sous le nez ! La météo ne nous a pas gâtés ces dernières semaines et ce n'est pas fini. Un peu tôt quand même pour ramasser ces paquets de neige et cette froidure, et apparemment, ça ne s'arrange pas. Après deux semaines de cocooning forcé vu l'état des routes, il était temps quand même de se secouer un peu ce samedi 11 décembre pour aller effectuer la marche de Surister, organisée au profit de l'établissement La Fermette.

Nous partons de la salle La Petite France et de suite à droite par un petit chemin de campagne puis forestier. Nous descendions, une bonne épaisseur de neige fondante rendait parfois le parcours scabreux, il ne fallait pas faire le cabri ! Pleuvait-il ? Neigeait-il ? Un petit crachin, un peu des deux nous a accompagnés durant toute la marche. C'est par le Bois du Moulin que nous sommes arrivés sur la route Tiège Surister. Notre premier contrôle était installé à l'entrée du camping de l'ancien moulin de Jalhay.

Le circuit nous emmenait alors jusqu'au petit hameau de Royompré, que nous traversions, puis de suite après nous prenions à droite un chemin qui nous faisait grimper vers les bois de Rassouster, puis un peu style montagnes russes, nous redescendions pour passer sous un immense viaduc d'autoroute. Puis nous remontions vers Tiège, et c'est par le Chemin du Sang que nous arrivions au château de Sart, puis l'écoles de Sart où est situé le deuxième contrôle et où flotte une odeur de vin chaud... il était bon.

Nous sommes alors repartis par un petit sentier qui nous conduisait au centre du joli petit village de Sart, et puis direction Les Croupets du Moulin que nous descendons allègrement mais prudemment quand même. Dans le fond de ces Croupets, avant de traverser la Hoëgne, un « indigène » a placé un écriteau « attention à mes poules en liberté ! » Mais de poules, pas de traces, bien au chaud qu'elles étaient !

Alors, nous accompagnons la Hoëgne vers l'aval, puis plus ou moins à l'orée de la forêt domaniale de Gospinal, nous attaquons une nouvelle grimpette. Est-ce le vin chaud qui m'est descendu dans les guibolles en montant cette côte, mais qu'elle m'a paru ardue !

Nous débouchons alors dans les « faubourgs » de Charneux que nous quittons de suite pour redescendre avec le ruisseau de la Morette puis remonter vers Surister. Je vous disais, un peu montagnes russe, mais dans une belle région les 15 kms de Surister. La météo n'était pas accueillante, et la participation des marcheurs s'en est ressentie. Dommage pour l'oeuvre.

GMN


11 novembre 2010 - Moulin du Ruy (photos ici)

Nous sommes le onze novembre, on nous annonce de grands vents, de la tempête, mais le calme matinal m'incite à me mettre en route pour la marche du comité provincial organisée au départ de Moulin du Ruy, petit village, qui a déjà de l'âge et qui est situé tout en bas de Francorchamps, direction La Gleize, sur les rives de la rivière La Roannay.

Au départ d'une jolie petite salle « La Vallonia », le temps de s'échauffer quelque peu en prenant la direction de Francorchamps, nous empruntons, sur la gauche à la sortie du village, un petit chemin qui d'emblée nous fait grimper sérieusement dans la forêt qui a prit ses couleurs d'automne. C'est en tournicotant dans le bois que nous arrivons bien haut , pas bien loin de l'ancien Institut Médical de Borgoumont. De là, nous descendons à travers la forêt pour arriver sur un petit chemin qui nous fait traverser le gué du ruisseau de Borgoumont pour arriver au village du même nom où est situé notre premier contrôle.

Ensuite, nous prenons la direction de La Gleize, sur le macadam hélas. Le circuit était prévu dans les bois, mais des débardages récents avaient rendus le chemin tellement boueux qu'impraticable. Au village de La Gleize, où est situé le deuxième contrôle, nous avons une vue magnifique sur la vallée de l'Amblève et sur la colline en face au dessus de laquelle est situé le lac supérieur de la centrale de Coo.

C'est ensuite le retour par un beau petit chemin de campagne qui nous fait passer par le hameau de Hassoumont. C'est en allant vers l'amont de la rivière La Roannay que nous passons le pont de Roannay , le Neu Moulin pour regagner Moulin du Ruy.

Ce onze novembre, le Comité Provincial nous avait concocté une bien belle marche, dans une bien belle région de chez nous. Au départ de ce village, chaque année à la fin de l'hiver, l'ADEPS organise une marche à laquelle je me fais un plaisir de participer.

GMN


23 octobre 2010 - Esneux (photos ici)

Hé oui, avec l'heure d'hiver, les grands vents, la pluie, revoilà revenu le temps des grosses soupes. Vous voyez le bol fumant, dans lequel est servi ce liquide brûlant qui vous descend dans la gosier, et contre lequel on colle les doigts blancs. Je dis liquide brûlant, mais dans les pays rédimés, ou au Luxembourg, Heinerscheid par exemple, lorsque l'on « plante » la cuillère dedans, c'est tout juste qu'elle ne reste pas à la verticale !

Avec des haricots rouges d'Espagne ou des petits pois verts de Belgique, des morceaux de saucisse ou de cul de jambon, ce n'est plus de la soupe, c'est de la bomba ! D'ailleurs certains effets secondaires.

Allez Toto, mange ta soupe et raconte-nous la marche du 23 octobre à ESNEUX !

Fait frisquet ce matin, il faut faire mouliner les guiboles pour se réchauffer. En partant du hall omnisports, nous prenons à droite, passons le pont et puis encore à droite pour gagner le parc du Mary. Nous commençons alors à monter gentiment en longeant quelques petits étangs. Quelques pêcheurs, immobiles et courageux taquinent la truite, brrr ! Après ces étangs, nous attaquons la Hé des corbeaux, là ça se corse et ce n'est pas brrr pour nous, mais plutôt pfff ! Nous arrivons alors à notre premier contrôle dans les bois du Rond Chêne.

Le circuit se poursuit alors par un chemin forestier magnifique, la Promenade Delsaux. Des arbres magnifiques dans une forêt très bien entretenue, un vrai régal ! Les arbres sont encore bien verts, seules quelques essences commencent leurs colorations d'automne. Les arbustes fusains d'Europe sont remplis de leurs fruits roses. Cette promenade nous conduit au Rond Bâti puis nous descendons un autre versant pour arriver pas loin de Hout si Plout. Nous traversons le route de Plainevaux et par monts et par vaux, mais toujours dans forêt, en empruntant le chemin de Gotale, c'est à Petit Berleur que nous arrivons. Cerise sur la gâteau, voila le soleil ! Faut il le considérer comme un éclaireur, ou un réchauffeur ? Certainement un bienfaiteur lui !

Nous quittons momentanément les bois pour passer le ruisseau de Tavier et remonter jusqu'aux « faubourgs » de Limon. C'est alors un chemin campagnard, en bordure de forêt qui nous fait doucettement remonter jusqu'à frôler le village de Lagrange. Nous nous dirigeons alors vers le lieu dit « Les Fosses » où est situé notre deuxième contrôle. Nous rentrons alors dans les bois d'Esneux et un long chemin longeant l'arborétum de la Tessenire, nous regagnons le Rond Chêne et notre dernier contrôle.

Pour regagner Esneux, nous avons le choix, soit la route, soit un peu plus long par la forêt. Devinez ce que j'ai choisi ? La forêt bien sûr ! C'est par un agréable sentier nous descend, pépère, jusqu'à Esneux nous permettant d'avoir quelques belles vues sur cette ville. Par endroits, les châtaignes jonchent le sol, mais les bogues sont vides, sans doute les écureuils du coin ont fait leur provision d'hiver.

Ce fut une très belle et agréable marche que nous proposait le club d'Esneux, et la météo était avec nous jusque vers les 15 h, par ce que après. !

Rendez vous au mois prochain pour de nouvelles escapades.

GMN


26 septembre 2010 - Franchimont

Cela devient une tradition, le dernier dimanche de septembre, nous effectuons la marche des Marcheurs Franchimontois. C'est bien loin d'ici, que cette année, l'indien est allé louvoyer avec son été. Il pleuvait, il faisait frisquet, bref l'automne était là, il fallait marcher pour se réchauffer.

Le Wayai, dont les eaux assez fortes et de la couleur des terres charriées plus haut, nous accompagne au début de notre marche et cela jusqu'à Franchimont et puis Marché. C'est alors en longeant le Collège Saint Roch que nous nous engageons dans la forêt. Sur notre droite, c'est la Hoëgne qui se manifeste. Un virage en épingle à gauche nous fait monter doucettement vers la château de Franchimont, puis c'est alors la route vers Sassor et on en sort pour descendre vers Sasserotte où est situé le premier contrôle sous la tonnelle de Henry le Lurson. Ce contrôle est tenu par Colette, Francine, Marguerite et leurs messieurs bien sûr.

Ensuite, c'est un chemin de campagne, à flanc de colline qui nous emmène direction Polleur. Nous longeons l'imposante ancienne bâtisse de Chinru. Par moments, la pluie cesse, mais ce n'est que temporaire hélas. Elle nous empêche de profiter agréablement de cette marche. Nous arrivons face à l'autoroute dont le talus nous oblige à choisir : à gauche les 12 kms, à droite les 21 kms. Cette deuxième option nous descend vers Polleur et son église au clocher tors derrière laquelle est situé le deuxième contrôle tenu par Georges, Robert et Mégane. La boucle des 20 nous fait passer sur le vieux pont de Polleur qui enjambe la Hoëgne. Ce ne serait pas le moment d'y jeter les nouveaux mariés de l'année, ils y seraient refroidis ! Nous prenons alors à gauche pour arriver au pied de la montée du Bois des Gattes et nous nous engageons alors vers le petit hameau Neuf marteau.

Nous y retrouvons la tumultueuse Hoëgne que nous remontons vers l'amont jusqu'à un petit chemin à gauche qui nous fait grimper la Hé de Chaumont. Là, c'est le petit ruisseau du Trou Colas que nous remontons. Parfois, ce ruisseau et le chemin ne font qu'un, ce qui donne un mélange assez gras, mais ce sont les charmes de la marche dans la nature de nos régions. Après cette Hé de Chaumont, nous sortons du bois, nous prenons à gauche et redescendons vers Polleur en passant par l'Éwèréville. Nous repassons par le contrôle de Polleur où les tenanciers sont frigorifiés. Vivement le soir !

Ensuite, nous rattrapons le circuit des 12 kms et c'est ensemble que nous montons vers les faubourgs de Fays et c'est par le chemin des boeufs que nous partons vers Sassor. Un quart de tour à droite nous permettait d'avoir une belle vue sur le château de Fays. Un nouveau passage au contrôle de Sasserotte, puis c'était la descente ``vertigineuse`` vers Chauvehé. La traversée de la route de Polleur et par un chemin campagnard et via Le Staneux et sa cité que nous regagnions notre salle de départ.

A un moment, le soleil est venu nous narguer, une maîtresse dame, pleine d'espoir se mit à installer des tables sur le devant de la salle, mais ce ne fut qu'uh espoir vite déçu ! Le dicton « pluie du matin n'arrête point le pèlerin » s'est avéré exact aujourd'hui, mais le pèlerinage était bien beau !

Allez nous remettrons cela l'année prochaine et le président essayera de lui passer un fil à la patte à cet indien.

GMN


14 août 2010 - Belleveaux (photos ici)

Ce samedi, 14 août, malgré les prévisions pessimistes de nos météorologistes, une belle journée s'annonce. Et c'est à Bellevaux que me voila parti pour me dégourdir les jambes.

En partant de la salle Bellevâ, nous remontons vers l'église puis prenons à gauche pour descendre vers le village de Bellevaux où se trouvent quelques belles maisons restaurées. On voit que les gîtes de vacances sont devenus à la mode. Nous passons devant la petite brasserie locale et par un chemin campagnard, nous montons gentiment. Sur notre gauche, un beau panorama s'offre à nos yeux. Nous descendons alors, par un beau chemin bordé de sorbiers bien garnis, vers le petit hameau de Tiou et la rivière Warche. Rivière qui m'avait accompagné deux semaines auparavant lors de la marche de Weywertz. Nous la traversons d'ailleurs cette rivière pour débouler dans un autre petit hameau : Warche ! Là où cette Warche se jette dans l'Amblève. Ce hameau devait être un havre de paix il y a quelques années, mais maintenant, c'est l'autoroute au bruyant revêtement en béton qui passe juste au dessus. C'est là que notre premier contrôle est situé.

C'est alors en compagnie de l'Amblève que nous continuons notre marche. En s'écartant un peu du parcours, il est possible d'arriver au Rocher de Warche qui offre un impressionnant point de vue sur l'Amblève. C'est un agréable chemin boisé qui nous conduit « bucoliquement » dans la direction de Stavelot. Mais à l'approche de cette ville, nous passons l'Amblève sur une petite passerelle piétonnière, et après, alors ça se corse ! Nous devons nous farcir une jolie grimpette dans la forêt de sapins. Nous débouchons alors près de notre deuxième contrôle situé au lieu dit « Vau-Richard » pas loin du village de Lodomé. Nous descendons alors par la route jusqu'à l'entrée de Stavelot où une rue à droite nous conduit vers le complexe sportif. Là nous retrouvons l'Amblève qui a l'air de nous narguer « vous m'auriez suivie, c'était plus facile ». Nous remontons alors cette Amblève sur sa rive droite jusqu'au village de Challe.

En prenant à gauche, c'est par le bois de Challe que nous remontons jusque pas loin de Wavreumont où est situé notre troisième contrôle. Le temps est magnifique, la température idéale pour la marche.

C'est par les forêts que nous passons près de Chevaufosse pour redescendre ensuite retrouver la Warche que nous suivons jusqu'au hameau Warche (décidément on ne se quitte plus ! Une fois la rivière, une fois le patelin et on recommence). C'est après être repassé au contrôle que nous regagnons Bellevaux en remontant l'Amblève cette fois !

Une très belle marche que celle là ! Après avoir côtoyé et « recôtoyé » ces rivières, c'est normal qu'il nous soit proposé du filet de poisson au menu. Et puis rappelez-vous, au début nous passions devant une petite brasserie, dans la salle, ce fut un plaisir de déguster un de ses produits : La Blanche de Bellevaux. Ah qu'elle était bonne !

Voilà mes vingt beaux kilomètres à Bellevaux.

GMN


17 juillet 2010 - Pepinster (photos ici)

Le 17 juillet, c'est chez nos voisins de Pépinster que je me suis rendu pour effectuer la marche organisée par les Pépins. De suite dès le départ, ce n'était pas sur un pépin mais un os que nous sommes tombés. Après avoir passé la Hoëgne, nous avons du grimper la colline pour arriver au point de vue près du château Chalsèche. La température était agréable, la grosse chaleur des derniers jours n'était pas là. Après le point de vue, nous descendions à droite vers le château des Mazures, mais juste avant, un petit sentier à gauche nous emmenait vers la route de Tancrémont en contournant le château Chalsèche et en nous offrant une vue magnifique sur ce château, la vallée de la Vesdre et la colline en face avec Drolenval et Cornesse. Nous descendions alors vers le tennis de Pépinster, près de chez notre ami Eugène, puis vers Chinhé, où nous empruntions un chemin forestier à flanc de colline pour grimper vers le Nid d'Aguesses où était situé le premier contrôle.

Ensuite, et c'est là qu'est l'os (le deuxième), nous quittions le nid d'Aguesses pour nous élever vers le golf du Haras. Le chemin n'est pas montagnard mais n'en est pas loin. Heureusement, le chemin est ombragé. Mais au dessus, sur la gauche nous pouvons bénéficier d'un panorama magnifique limité à l'horizon par la ligne d'arbres de la route Charlemagne et le château d'eau à l'entrée de Henri-Chapelle. Ce point élevé, nous permet d'apprécier l'agréable aménagement du golf du Haras. Nous continuons alors vers les fermes de Maison Bois, mais juste avant celles-ci, nous prenons un chemin à gauche et nous commençons à descendre tout doucettement. Nous traversons le Bois Renard pour arriver à Hameau du Bois, le Chemin du Facteur (sacré facteur, qu'allait-il faire par là ?), et puis Ensival où était situé le deuxième contrôle, près de chez nos amis Nicole et Jean Lambrette.

Nous voilà alors repartis vers les hauteurs, par Pied-Vache, le Chant des Oiseaux où nous empruntons un parcours Vita en longeant un petit ruisseau. Nous arrivons alors prés de l'autoroute, la montée du Laboru, que nous longeons un court moment avant de redescendre par le quartier de la Haute Folie et regagner le contrôle d'Ensival.

Nous Continuons notre marche, en passant par l'ancienne gare d'Ensival et en prenant un chemin à l'orée de la forêt et qui surplombe la Vesdre sur sa rive droite. Le long de celle-ci, quelque part, j'ai pu apercevoir presque un champ rempli de cette plante redoutable et redoutée qu'est la berce du Caucase. Nous arrivons derrière la gare de Pépinster et c'est le retour au hall omnisports où nous clôturons notre circuit de 20 kms.

Beau circuit, sportif, qui m'a fait découvrir de beaux endroits que je ne connaissais pas.

GMN


23 mai 2010 - Habay-la-Vieille

Le 23 mai, nous sommes descendus vers le sud.de la Belgique, l'autoroute du soleil, sortie à Rulles le pays de Maurice Grevisse. La traversée de la forêt d'Anlier et hop nous voilà dans la Gaume profonde avec ses petits villages regroupés autour des églises. Il y a Habay-la-Neuve et Habay-la Vieille. C'est chez la Vieille (pleine de charmes) que les Bourlingueurs du Sud nous proposaient une marche. Le temps splendide ! Le ciel azur immaculé, un petit vent, idéal pour la marche.

Au départ de l'école du village, nous descendons celui-ci pour passer la rivière La Rulles, nous prenons à droite et nous entrons dans le domaine du château de la La Trapperie par une magnifique allée de hêtres pourpres qui longe la rivière. Nous arrivons ainsi en vue du château dans le parc duquel est installé notre premier contrôle où le club nous offre une désaltération. Notez en passant que La Trapperie n'a rien à voir avec la Trappe. C'est en 1613 qu'un Monsieur Trappé s'est installé d'où le nom Trapperie. Dans la large vallée très boisée, plusieurs barrages furent construits sur La Rulles. L'énergie hydraulique ainsi produite servait à la fabrication du charbon de bois utile à l'industrie métallurgique et papetière. A l'époque, Habay était dénommée pompeusement « capitale du fer ». Donc à La Trapperie, ni bière ni fromage !

Nous continuons la marche par un chemin forestier qui nous offre une belle vue d'ensemble sur le château et la propriété. Nous bourlinguons alors dans la forêt d'Anlier pour déboucher au moulin de Bologne et dans la banlieue d'Habay-la-Neuve. A l'approche, nous apercevons une brocante mais ouf nous ne faisons que l'effleurer ! Nous entrons alors dans un grand parc « La Chatelet » où est installé l'Administration Communale avec sa Mairie, la France n'est pas loin ! C'est là que notre deuxième contrôle est installé, toujours aussi généreux question désaltération. Le parcours se poursuit alors le long de l'étang du Chatelet dans un paysage vraiment bucolique. Nous arrivons au château du Pont D'oye, encore un endroit très joli, calme, serein. Nous passons par la cour du château et par les bois nous gagnons l'étang de la Fabrique puis le barrage de la Forge du Prince. Ces noms rappellent le passé industriel de l'endroit, mais maintenant, nous sommes dans la quiétude totale ! Nous revenons alors, toujours en accompagnant La Rulles, vers le contrôle situé près de la Mairie. Ensuite, nous retrouvons cette brocante et il a fallu la traverser. Elle est organisée sous le nom de « la pêche en fête ». C'est vrai qu'avec tous ces étangs de la région, la pêche doit être un sport local très prisé.

Toujours par la forêt, nous retournons vers notre premier château dont nous voyons l'autre côté. Puis retour vers Habay-La-Vieille pour clôturer nos douze kilomètres d'une marche bien agréable, aisée et charmante. Et cerise sur le gâteau, une bonne bière d'Orval, la boisson régionale.

GMN


17 avril 2010 - Stavelot (photos ici)

C'est à Stavelot, le week-end du 17 et 18 avril, encouragé par un beau soleil matinal, j'au ressorti le bermuda, pour une longue bonne saison j'espère. Quittant la salle de départ, nous descendons quelque peu vers la droite et nous prenons de suite un chemin à gauche qui nous conduit dans un joli et calme lotissement. Les premiers arbustes, forsythias, prunus sont bien fleuris. Les jonquilles, hyacinthes et muscaris égaient les parterres. Nous passons ensuite sur le tunnel qui recouvre l'ancienne ligne de chemin de fer Stavelot Malmédy. C'est un petit chemin bien agréable qui nous conduit dans la campagne et parfois en bord de forêt. Les oiseaux sont comme fous, tout contents, comme nous, de profiter de ce temps magnifique. Comme disait notre ami Désiré, c'est tout doucettement que nous arrivons au camping de l'Eau Rouge, encore bien calme à cette saison, et puis au hameau de Chêneu où est établi notre premier contrôle.

Nous repartons ensuite vers Masta, célèbre du temps de l'ancien circuit de Francorchamps. De là, nous empruntons alors le Ravel emménagé sur l'ancienne ligne de chemin de fer de tout à l'heure, jusqu'à, parait-il l'ancienne frontière Belgique-Prusse. Nous montons alors dans la forêt, pour arriver à Hausta. Après Masta nous restons dans le milieu, il y a aussi Binsta et Mista dans le coin, mais ce sera pour une autre fois. Donc après Hausta, nous passons devant le monastère de Wavreumont (sans bière ni fromage ! je dis ça comme ça !). Nous avons à droite une magnifique vue sur la colline du Mont de Brumes et sur la vallée de Stavelot, et dire que l'on vient de si bas !

Après notre deuxième contrôle à Wavreumont village, nous entamons la descente à l'orée du bois de Challes pour arriver justement au hameau de Challes. Nous retournons alors vers Stavelot par un petit sentier sur la rive droite de l'Amblève jusqu'à la petite centrale hydroélectrique de Stavelot. C'est en traversant la ville que nous regagnons notre point de départ. Ce fut un beau circuit de 12 km, sur un nouveau tracé, par un temps printanier, c'était « le panard » pour des marcheurs !

GMN


27 février 2010 - Trois-Ponts (photos ici)

Le 27 février, c'était le club de Trois Ponts qui nous invitait dans sa belle contrée pour découvrir celle-ci en participant à leur marche. La météo était favorable, temps sec et vivifiant le matin, au départ du terrain de football de Henri Moulin. Pour nous mettre dans le bain, nous attaquions de suite en montant à droite en partant. Mais bien vite, un petit chemin à gauche en descendant, nous faisait prendre notre élan pour traverser un petit ruisseau et remonter en bordure de forêt pour déboucher au petit hameau de Mont de Fosse. De là, c'est en dévalant à du 25 % que nous arrivions à Trois Ponts pour notre premier contrôle.

Ensuite, en passant par la gare de Trois Ponts, nous commencions une jolie grimpette. Nous quittions assez vite la route pour un petit sentier forestier qui serpentait dans la colline et qui nous emmenait à la tour Leroux, fièrement dressée au dessus de la vallée. Un magnifique paysage, sur la vallée vers Vielsalm s'offrait à nos yeux. Laissant la tour derrière nous, c'est par la forêt, en montant et descendant au gré du tracé du circuit, que nous arrivions sur une autre crête d'où nous pouvions admirer une autre vallée, celle de l'Amblève, avec tout au loin, le bâtiment de Borgoumont qui faisait comme une tache claire dans les sapins. Nous allions ensuite vers le village d'Aisomont, en passant par l'aire des chasseurs. Mais c'est vers Wanne que nous étions dirigés et que notre deuxième contrôle était établi dans le très beau centre culturel.

Ensuite, tout ragaillardi après le casse croute, c'est « forestrement » que nous partions vers la croix de Wégimont et le col de Spineux. Un moment, ce fut le martellement d'un pic-vert qui troublait le silence. Impressionnant sa cadence ! Peut être, tel un garde chiourme, voulait il cadencer mes pas, mais je me suis dit « tout doux valet, c'est trop rapide pour moi, peut être pour Sébastien ! ».

Après Spineux, c'est une longue et gentille descente qui nous emmenait vers la route de Grand Halleux. La Salm nous accompagnait alors pour regagner Trois Ponts. Pour y arriver, nous devions traverser le domaine Beau Rivage, un terrain caravanier bien calme à cette époque, mais qui doit grouiller de monde à la belle saison. Nous repassions à notre contrôle de Trois Ponts, après lequel nous repartions vers notre point de départ. Pour ce faire, nous quittons la cité par le pont des soupirs et nous empruntons un magnifique chemin qui longe le ruisseau de Bodeux. Un ruisseau très alimenté par la fonte des neiges et par de nombreuses belles cascades qui dévalent de la colline de droite.

Très beau parcours de 21 km, réalisé par un temps printanier (le samedi) et pour finir en beauté, la dégustation d'une bonne bière, La Vielle Salm. C'était bien !

GMN


20 février 2010 - Banneux (photos ici)

Ce fut le 20 février, que je m'en fus marcher à Banneux, pas loin de chez nous, là où les marcheurs de Trasenster nous invitaient. Il faisait encore bien frais et un petit vent piquant n'encourageait pas à la flânerie.

Nous quittions l'école Mater Dei pour nous diriger vers le village de Banneux, mais avant celui-ci, en prenant le chemin de Déportés, nous nous déportions vers la gauche pour descendre vers le ruisseau Herlatte, puis traversant un petit bois, nous contournions le village pour arriver près du cimetière. Nous entamions alors une descente en passant par le château de Banneux et le centre de rééducation, pour arriver à notre premier contrôle situé à la petite école de Trasenster.

En passant ensuite devant le centre de la Croix Rouge, c'était reparti pour une nouvelle dégringolade (et dire qu'il va falloir remonter tout ça !), nous prenions la direction de Fraipont, avec un magnifique panorama ! Et un petit sentier, à flan de colline, nous faisait débouler à la sortie de Nessonvaux, près des terrains de football. Nous passions alors sur l'autre versant de la colline, le circuit nous conduisait dans le « vieux Nessonvaux » pour caracoler dans de petites ruelles sympas. Nous passions sur le pont de la Samaritaine, mais c'était un bon samaritain qu'il nous aurait fallu pour nous aider dans la jolie grimpette du moulin Lochet vers la hameau de Grihanster, pas loin de Olne. Ensuite de nouveau, une descente très prononcée nous ramenait à Nessonvaux, au centre cette fois, juste devant les anciennes usines IMPÉRIA. Nous traversions la gare, pas pour prendre le train, mais pour nous farcir une vache grimpette, par un petit sentier pour regagner notre contrôle de Trasenster. Là, un petit « doping » était bien mérité !

Innocemment, je pensais que nous allions remonter gentiment vers Banneux. Que nenni ! Avec les 12 kms, nous descendions bien bas, par un chemin campagnard puis forestier, jusqu'au niveau de la Vesdre, en passant par le lieu dit Becoen, pour arriver derrière Flère. C'est à partir de là que nous entamions la longue remontée forestière vers Banneux. Nous longions le ruisseau du Fond Des Trois Bois, parfois un peu de neige ça ne facilitait la cadence, mais ce n'était rien comparativement à ce qui attendait les courageux du dimanche.

Les oiseaux, eux chantaient gaiement, était ce de l'encouragement ou de l'ironie ?

En sortant du bois, nous arrivions enfin sur le plateau et un petit crochet jusqu'au château de Chaityfontaine pour un dernier contrôle. C'est alors en pèlerin que nous rentrions à la salle. Ce fut une marche difficile il me semble, mais qui nous procurait de belles vues sur la vallée de la Vesdre.

Mais, la lecture de ce récit, ça ne vous a pas assoiffé ?

Allez, à votre bonne santé !

GMN


16 janvier 2010 - Kelmis (photos ici)

Hé oui, voilà déjà écoulé le premier mois de l'année. Il m'a fallu attendre le 16 pour faire la première marche sérieuse de l'année. Vu la météo, avouez qu'avant c'était risqué. C'était donc à Kelmis (La Calamine).

C'est tout content de faire 20 km pour se dérouiller les guibolles, que nous partions de l'Athénée César Franck et prenions la direction de Moresnet pendant environ 1 km puis nous montions à droite pour sortir de l'agglomération par des lotissements pour gagner la forêt de Katzenkopf. Il faisait plus agréable de marcher sur les chemins forestiers enneigés que sur les trottoirs verglacés. C'est en passant sous la ligne de chemin de fer que nous arrivions à Moresnet Chapelle où avait lieu le 1er contrôle à la maison de repos, non je n'ai pas (encore) retenu ma place !

Ensuite, nous sortions du village par la clinique St Joseph et un chemin de campagne nous conduisait à Moresnet village. Nous passions sous le viaduc par une prairie en pente qui avait servi de piste de luge à la jeunesse du coin, ce qui la rendait quelque peu scabreuse. Nous arrivions ensuite sur les berges de Gueule, elle avait bonne mine, et un Ravel nous emmenait à l'entrée de Kelmis. De là, nous repartions dans la campagne du château de Eyneberg. A certain endroit, il était plus prudent de quitter le sentier très pentu pour marcher dans la prairie. Nous arrivions alors à notre 2e contrôle situé dans une école.

De là, nous entamions une belle boucle par les campagnes de Hergenrath, nous allions dans les faubourgs de Hauset, puis Echterbusch, nous traversion la belle forêt d'Eyne pour gagner l'entrée du château de Eyneburg que nous contournions, (oh que ça glissait en descendant !) pour revenir à l'école de notre contrôle.

Retour ensuite à Kelmis. Pour ce faire, après avoir traversé une prairie, une méchante descente dans une sapinière, où les organisateurs avaient installé une corde pour sécuriser quelque peu la descente. Un petit parcours dans les rues de Kelmis nous reconduisait à l'Athénée, lieu de notre départ.

Une belle marche, assez sportive, vu l'état des pistes, avec des descentes épiques et quelques glissades. Marche que j'ai eu l'occasion de faire en charmante compagnie, une dame équipée d'une canne à la main droite, et moi, parfois, je faisais office de canne de gauche ! Le soir, les muscles des jambes contestaient quelque peu les efforts fournis.

GMN








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